vendredi 1 mars 2024

PHOQUES EN VILLE - Une réalisation du GREMM -

 

Un phoque s'aventure au large de Verdun




Par: Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) 

Quatre espèces de phoque ont été observées à plusieurs centaines de kilomètres de leur milieu de vie habituel, dans la région métropolitaine de Montréal en 2020. Bien que de tels déplacements soient hors du comportement habituel de ces animaux, le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) reçoit chaque année plusieurs signalements concernant des phoques s’étant aventurés par-delà l’estuaire du fleuve Saint-Laurent. «Malgré l’attention médiatique importante accordée à ces cas, ils ne sortent pas de l’ordinaire si on les compare à ceux d’autres années», selon Robert Michaud, coordonnateur du RQUMM. Retour et contexte sur ces cas de pinnipèdes hors de leur secteur habituel.

Les phoques urbains de 2020

L’année 2020 a commencé avec le signalement d’un phoque commun près de Verdun, Montréal. Un autre signalement pour un phoque commun, cette fois à Saint-Jean-sur-Richelieu, est parvenu au Réseau en février. Dans ces deux cas, les phoques sont repartis par eux-mêmes.

Un phoque barbu en bon état de chair avait été observé en juin dans une marina à Laval. Puis, au bout de quelques jours, le phoque n’a plus été revu.

Le 24 juillet, un jeune phoque à capuchon surprend les responsables du port de plaisance La Ronde, à Montréal. Les premières photos et vidéos de l’animal montraient un jeune individu âgé de quelques mois, en santé. Toutefois, au bout de deux semaines, le comportement de l’animal s’est mis à changer. Il s’est mis à passer plus de temps hors de l’eau, à perdre rapidement du poids, puis à avoir des écoulements au niveau des yeux. Sa présence sur le ponton ou la rampe de mise à l’eau le rendait plus à risque d’un incident. De plus, les humains ayant à passer à proximité de lui plus souvent étaient plus à risque d’une attaque ou d’une morsure. Le 12 aout, une équipe de vétérinaire de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal examine le phoque à capuchon. Son état de santé amène les vétérinaires à abréger ses souffrances en l’euthanasiant.

Le 12 aout, un deuxième jeune phoque à capuchon est observé à Saint-Ours, dans la rivière Richelieu. Selon les vétérinaires consultés, l’animal semble en bonne santé et en bon état de chair. Il est encore observé à l’occasion dans le secteur de Sorel-Tracy au moment de publier ce texte.

Qu’est-ce qui amène les phoques en région métropolitaine?

Souvent, ce sont de jeunes individus qui sont retrouvés en eau douce, loin de leur habitat naturel. Plusieurs pistes peuvent expliquer leur présence, et il est possible que ce soit une combinaison de facteurs. S’agit-il d’un comportement exploratoire motivé par la curiosité? Est-ce le résultat d’une recherche de nouveaux territoires en raison d’une augmentation de la population ou d’une diminution des stocks de nourriture? Ou l’escapade est-elle plutôt due à une maladie ayant pour effet de désorienter le phoque? Dans tous les cas, les phoques cessent généralement d’être observés au bout de quelques jours, voire semaines sans qu’une carcasse soit retrouvée par la suite. On peut donc supposer que plusieurs de ces animaux repartent vers leur habitat naturel.

Pourquoi signaler un phoque hors de son secteur habituel?

Les signalements permettent aux répondants de faire de la sensibilisation ciblée pour assurer une cohabitation harmonieuse entre le phoque vagabond et les gens susceptibles de le croiser. En effet, le principal danger auquel font face ces phoques est la présence des humains et leurs activités.

Soit, ces animaux sont assez bien adaptés à l’eau douce. Mais comme ils se retrouvent dans un environnement complètement différent de celui auquel ils sont habitués, il est important de les signaler au RQUMM, pour qu’un suivi de leur état de santé soit effectué. Dans certains cas, le phoque peut être déplacé.

Finalement, Les signalements permettent également au RQUMM de faire un suivi à travers le temps des nombres de phoques observés hors de leur secteur habituel. On peut ainsi remarquer si un nombre anormalement élevé de pinnipèdes hors de leur secteur habituel est observé ou mesurer une différence dans la présence de certaines espèces.

Bien cohabiter avec ces visiteurs occasionnels dans les grandes villes du Québec

  • Il est normal qu’un phoque sorte hors de l’eau. Ne tentez pas de le repousser à l’eau ni de l’arroser. Il n’en a pas besoin.
  • Gardez vos distances (au moins 50 mètres) pour que le phoque puisse se reposer et se déplacer sans entraves.
  • Il est illégal de manipuler un phoque, de le forcer à retourner à l’eau ou d’interagir avec lui d’une quelconque façon.
  • N’essayez pas de le nourrir. Sa survie dépend de sa capacité à s’alimenter par lui-même de proies fraiches.
  • Si vous êtes sur l’eau en bateau, soyez encore plus vigilant qu’à l’habitude pour éviter d’entrer en collision avec le phoque ou de trop l’approcher.
  • Attention! Un phoque peut se déplacer rapidement et être imprévisible. C’est un animal sauvage puissant qui peut mordre et transmettre des maladies.
  • Tenez les chiens en laisse. Un chien se promenant librement risque de s’approcher du phoque, ce qui augmentera son stress et provoquera des réactions d’agressivité qui pourrait blesser le phoque ou votre animal de compagnie. Les phoques et les chiens peuvent aussi se transmettre des maladies.

lundi 1 janvier 2024

4 janvier 2017 - Un phoque s'aventure au large de Verdun - Le Devoir Alexandre Shields

 Phénomène rare dans la région de Montréal : un jeune phoque a été filmé lundi le 2 janvier, alors qu’il se reposait sur les glaces du fleuve Saint-Laurent, à Verdun.

Une vidéo publiée sur le site flickr par un vidéaste amateur, Jean-Marc Lacoste, montre l’animal étendu sur des glaces à la dérive. Contacté par Le Devoir, M. Lacoste a précisé que le phoque se trouvait alors entre le Parc des rapides et l’île des Soeurs, non loin du boulevard LaSalle.


Vidéo: 



Selon le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM), il s’agirait d’un jeune phoque commun, une espèce qui vit toute l’année dans les eaux du Saint-Laurent. L’animal ne serait pas en difficulté et il peut survivre en eau douce.

Ce jeune pinnipède se trouve toutefois loin de son territoire habituel. L’espèce fréquente en fait essentiellement les eaux de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, qui sont situées à des centaines de kilomètres en aval de Montréal. Sa population y est estimée, selon des données fragmentaires, à seulement 2600 individus.

Le phoque commun est le plus souvent observé en mai et juin, au moment où les femelles mettent bas sur les rives du Saint-Laurent. Même si la loi fédérale interdit d’importuner un mammifère marin, il est alors fréquent de voir des gens harceler ces animaux en croyant venir en aide à un jeune phoque en difficulté.

Phoques à Montréal

Si elles sont relativement rares, quelques observations de phoques ont néanmoins été recensées dans la région de Montréal au cours des dernières années. En août 2014, un jeune phoque à capuchon a ainsi été observé dans le secteur du Vieux-Port, mais aussi à Longueuil.

Le RQUMM a aussi reçu, au fil des ans, plusieurs signalements pour de jeunes phoques à capuchon, appelés « dos bleus », qui se trouvaient dans la région de Montréal, notamment sur l’île Sainte-Hélène. Une situation pour le moins inhabituelle, puisque cette espèce vit surtout dans les eaux autour de Terre-Neuve, voire dans l’Atlantique Nord.

Dans un cas de « dos bleu » signalé à Longueuil, des passants avaient tenté de nourrir l’animal avec des croustilles, des hot-dogs et des frites. Le phoque a finalement été euthanasié, ce qui est rarissime.

D’autres cas inhabituels signalés dans le Saint-Laurent font plutôt sourire. En 2013, un phoque barbu, reconnaissable à ses longues moustaches, a élu domicile dans la marina de Sillery, à Québec, en plein été. Ce mammifère vit pourtant habituellement dans les eaux de l’Arctique.

Une opération a donc été lancée pour réimplanter l’animal, qui a été capturé, puis relâché au large de Tadoussac. On espérait ainsi qu’il retrouve le chemin de son milieu naturel. Quelques jours plus tard, le RQUMM a reçu un appel. Le phoque barbu était de retour à Sillery.

mardi 26 décembre 2023

Le conférencier a fait découvrir plusieurs groupes d'oiseaux


Dans la revue de fin d'année du Cercle des ex-parlementaires de l'Assemblée nationale du Québec, on y retrouve la mention d'une conférence que j'ai tenue devant des membres du Club Lions de Verdun.
Merci au Club Lions et particulièrement à Georges Bossé
Texte et photographies de Gilles Dubien pour Explore Verdun Île-des-Soeurs



« Jean-Marc Lacoste s'adresse aux Verdunois au Club Lions »

Extrait:  Explore Verdun Île-des-Soeurs

Texte et photographies de Gilles Dubien pour Explore Verdun Île-des-Soeurs







Lien avec Explore Verdun Île-des-Soeurs

http://7jours.exploreverdunids.com/books/mdqg/?fbclid=IwAR17lA41kW06db0nfFbAocVNGsLXAXeWKTMpKujzMBCLjU-Aoy06F8ZuioI&mibextid=ykz3hl#p=36






jeudi 9 novembre 2023

16 mai 2022 - Le Grand-Héron ? Un emblème, mais aussi une sentinelle du Saint-Laurent !

Lien avec Nouvelles d'ici :

https://nouvellesdici.com/actu/le-grand-heron-heronniere-ile-des-herons-lasalle-sentinellle-fleuve-montreal/



Le Grand-Héron ? Un emblème, mais aussi une sentinelle du Saint-Laurent !

Qu’ont en commun l’école du Grand-Héron, Héritage Laurentien et les Amis du parc des Rapides à LaSalle? Leur emblème : un grand héron ! Pas surprenant car le long du fleuve à LaSalle, Verdun et Lachine, il est fréquent de pouvoir observer ce magnifique oiseau.

La raison de cette présence soutenue se trouve dans le chapelet d’îles en face du parc des Rapides.

La héronnière de l’Île-aux-Hérons : le coeur du refuge d’oiseaux migrateurs

Au cœur des rapides de Lachine se situe la héronnière de l’Île-aux-Hérons, la deuxième plus grande colonie de ces oiseaux au Québec. Une héronnière connue depuis plus de 80 ans ! C’est en 1937 que le refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île-aux-Hérons fut créé par le gouvernement fédéral pour protéger ce lieu de nidification essentiel pour le grand héron.

Ce refuge d’oiseaux migrateurs est constitué de plusieurs îlots des environs :

  • l’Île-aux-Chèvres,
  • l’Île-au-Diable
  • l’Île-à-Boquet qui longe la Voie maritime du Saint-Laurent.

Le refuge comprend aussi les eaux baignant ces îles.

Carte du refuge d'oiseaux migrateurs de l'Île aux Hérons
Carte du refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île aux Hérons – Crédit photo : Environnement Canada

Deux autres échassiers nichent également sur l’île aux Hérons : le bihoreau gris et la grande aigrette. Cet élégant « héron blanc » est d’ailleurs de plus en plus présent au Québec. En 2017, 20 à 25 nids de grande aigrette ont été recensés sur l’Île-aux-Hérons.

Des oiseaux sensibles, facilement dérangés

Le grand héron aime le calme et la tranquillité. C’est pourquoi il niche au sommet des arbres, en général sur des îles ou des étangs à castors peu accessibles à l’être humain et aux prédateurs terrestres. Il est aussi sensible aux conditions météorologiques.

Malgré la protection que le refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île-aux-Hérons offre à l’espèce, la population des grands hérons a fluctué d’une année à l’autre. On a dénombré plus de nids occupés dans les années 1990 qu’à chacune des deux décennies précédentes. En revanche, les nids actifs sont à la baisse depuis les années 2000, selon Environnement Canada.

Tous les cinq ans, le ministère québécois des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) réalise un inventaire des héronnières du Québec.

Le plus récent a eu lieu en 2017 : 493 héronnières ont été visitées à travers tout le Québec par hélicoptère.

Pour le secteur Montréal-Laval-Montérégie, dont fait partie l’île aux Hérons, 412 nids actifs ont été dénombrés. Mais, le rapport n’indique pas combien de nids se trouvaient sur l’Île-aux-Hérons.

Feux d’artifice, motomarines et même cerfs de Virginie : des voisins problématiques

Jean-Marc Lacoste
Jean-Marc Lacoste
Crédit photo : Hélène Racine

Ornithologue et photographe passionné de Verdun, Jean-Marc Lacoste a aussi observé certains changements au fil des ans. « Il y a eu plusieurs sources de dérangement selon les moments et les époques », explique celui qui est aussi l’auteur de notre rubrique Oiseaux d’Ici.

« Par exemple, lors des feux d’artifice en juin, il est arrivé que de petits hérons apeurés se jettent en bas de leur nid. Plus récemment, les motomarines, très bruyantes et de plus en plus nombreuses dans les rapides de Lachine, constituent une nuisance sonore pour les jeunes oiseaux », poursuit-il. Il est interdit de faire escale sur l’Île-aux-Hérons. Mais, malgré cette interdiction, certains navigateurs perturbent la quiétude de la colonie en y faisant halte.

Monsieur Lacoste raconte qu’à une époque, les cerfs de Virginie, trop nombreux sur l’Île-aux-Hérons, menaçaient la survie de la grande héronnière. Le MFFP avait mis en place une chasse contrôlée en 2014 pour éviter la dégradation de la végétation et des arbres perchoirs essentiels des grands hérons, comme le relate cet article du Journal de Montréal.

Malgré tout, Jean-Marc Lacoste reste optimiste : l’année 2021 semble avoir été favorable au grand héron avec beaucoup d’adultes et de héronneaux observés, surtout à Verdun.

Le grand héron, une sentinelle de l’état du fleuve Saint-Laurent

Pour suivre l’état de santé du Saint-Laurent, les chercheurs responsables ont choisi le grand héron comme l’espèce sentinelle de la qualité de l’écosystème.

Pourquoi ? Cet excellent chasseur de poissons et de grenouilles, est au sommet de la chaîne alimentaire ! Il accumule les contaminants dans sa chair et jusque dans ses œufs. Ces derniers deviennent donc de bons indicateurs de la contamination de son milieu de reproduction.

Aujourd’hui encore, on trouve dans les œufs du grand héron de l’Île-aux-Hérons des traces de mercure, de pesticides comme le DDT, de BPC et d’autres produits toxiques. Cependant la tendance est encourageante depuis 1991 : la plupart des contaminants dans les œufs du grand héron sont à la baisse selon l’État du Saint-Laurent 2015. Pour l’Île-aux-Hérons, la présence de différents contaminants a diminué de 63% en moyenne en 2011 !

Trouver le refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île-aux-Hérons

La photo du grand héron en haut de cet article a été prise par Jean-Marc Lacoste.



6 janvier 2022 - Journal Métro - Un nid de pygargue à tête blanche -

 Lien Journal Métro:

https://journalmetro.com/local/lasalle/2754222/nidification-aigle-a-tete-blanche/

LASALLE

Un nid de pygargues à tête blanche dans le refuge de l’Île-aux-Hérons

pygargue à tête blanche
Un pygargue à tête blanche sur le fleuve Saint-Laurent en 2017Photo: Jean-Marc Lacoste/Gracieuseté

Un couple de pygargues à tête blanche, anciennement appelé «aigle à tête blanche», a récemment été observé en train de construire un nid dans l’archipel de l’Île-aux-Hérons, à LaSalle. Avec les tentatives de nidification qui ont été rapportées dans le secteur ces dernières années, cet événement, qui reste assez rare à Montréal, est un bon signe du rétablissement de cette espèce vulnérable, croit un expert.

«Ce qu’on voit ces jours-ci, c’est un mâle et une femelle faire du transport de branches afin de construire un nid tout neuf, au sommet d’un arbre d’une île de l’archipel», explique Jean-Marc Lacoste, ornithologue amateur d’expérience, qui a rapporté l’événement.

nidification pygargue à tête blanche
Deux pygargues à tête blanche nichant au sommet d’un arbre, dans l’archipel de l’Île-aux-Hérons, à LaSalle, le 31 décembre 2021.

Le 13 décembre dernier, M. Lacoste avait d’abord aperçu un pygargue qui faisait des aller-retour entre les berges du fleuve et un site de nidification potentiel, en transportant des branches. Puis, le 31 décembre, l’ornithologue a observé le couple de rapaces trônant sur un nid construit au sommet d’un arbre sur une île des Sept-Sœurs, dans le refuge d’oiseaux migrateurs de l’Île-aux-Hérons.

Une tentative dans le secteur avait été observée en mars 2010 et avait malheureusement avorté à la suite de la disparition de l’un des deux oiseaux, raconte M. Lacoste. Une autre tentative non concluante aurait eu lieu l’an dernier.

«On va savoir fin-mars ou début-avril [au moment de la pondaison] si cet essai est fructueux, mais c’est sûr que nous allons suivre ça avec intérêt puisque c’est un événement très rare à Montréal», poursuit le membre d’Héritage Laurentien, un organisme qui œuvre dans l’éducation environnementale à LaSalle.

Une nidification hâtive

La ponte d’œufs ne signifiera toutefois pas que le tour est joué, rappelle Guy Fiztgerald, vétérinaire spécialisé en médecine des oiseaux de proie à l’Université de Montréal et membre de l’Équipe de rétablissement des oiseaux de proie du Québec.

«Je trouve ça étonnant que le nid soit construit en ce moment. C’est très tôt. Ça me donne l’impression que de nicher aussi hâtivement pourrait causer de mauvaises surprises aux parents.»

Si les œufs sont pondus prématurément, des facteurs météo comme un refroidissement draconien ou un manque d’accès à la nourriture pour le mâle pourvoyeur pourraient affecter le développement de l’embryon durant la couvaison, explique le spécialiste.

«Par contre, le fait que le nid soit sur une île qui est peu accessible, où les pygargues ont moins de chances de se sentir dérangés, pourrait augmenter les chances de succès. Ces oiseaux-là ont besoin d’une bulle assez grande.»

Un retour en force

L’expert se réjouit aussi que cette observation soit symptomatique d’un retour en force de l’espèce dans la province, après qu’elle a été désignée espèce vulnérable par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs en 2003.

Entre les années 1930 à 1970, l’oiseau national des États-Unis – l’emblématique Bald Eagle – a subi un déclin important dans l’est du continent américain, notamment à cause des pesticides organochlorés (dont l’infâme DDT) et leurs effets toxicologiques sur la reproduction de l’espèce.

«C’est heureux de voir que la population est en augmentation au Québec, même si on ne sait pas encore à combien d’individus s’élève une population saine», fait observer M. Fitzgerald.

mercredi 8 novembre 2023

Merci à tous... 12,000 personnes atteintes par la photo du Petit-duc maculé / Eastern Screech / Owl Megascops asio

 






Petit-duc maculé, 4 novembre 2022

Ça se passe chez-nous! octobre 2022 , plus de 70 espèces d'oiseaux ont été observées dans les secteurs LaSalle / Verdun / Sud-Ouest

Voici le Petit-duc maculé, photo a été prise dans le parc Angrignon

Sa petite taille et ses grandes aigrettes sont très distinctives.

Les couleurs et les rayures de son plumage lui permettent de ressembler à l'écorce des arbres et de se camoufler.

Les deux sexes sont semblables.

lundi 9 octobre 2023

Nouveau couloir de biodiversité à Verdun

 




Lien Explore Verdun - Île-des-Soeurs

https://online.fliphtml5.com/rfiuj/zvfz/#p=7


Marie-Claude Durand Hydro Québec, 

Jean-Marc Lacoste ambassadeur de la biodiversité à Verdun, 

et la mairesse de Verdun Marie-Andrée Mauger