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lundi 30 mai 2022
Pêche scientifique - eBird -
5 juillet 2020 - Des initiatives pour protéger la sterne : Reportage d'Alexandre Touchette
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Ses cris stridents sont associés aux vacances à la mer et son vol gracieux lui a valu le surnom d'« hirondelle de mer ». La sterne pierregarin est un oiseau de rivage qui n'est pas officiellement menacé, mais qui a tout de même de plus en plus de difficulté à trouver des habitats adéquats pour se reproduire. Alexandre Touchette nous présente cette semaine deux projets liés à la préservation de l'habitat de cet oiseau côtier.
Les sternes pierregarin viennent se reproduire en Amérique du Nord l’été, après avoir passé l’hiver dans le golfe du Mexique et sur les côtes de l’Amérique centrale. Elles nichent en colonie et ont besoin d’îlots rocheux dénués de végétation pour se mettre à l'abri de leurs prédateurs. Il ne reste que quelques sites adéquats dans la région de Montréal, dont l'îlot Mud Pie, situé juste au sud de l’île des Sœurs, dans le fleuve Saint-Laurent.
Depuis une vingtaine d’années, les biologistes de l’organisme Héritage Laurentien installent, au début de l'été, un dispositif fait de cordes et de rubans de couleur pour empêcher les goélands de nicher sur l’îlot Mud Pie. Lorsque les sternes arrivent de leur migration, une partie des cordes sont enlevées, et des visites sont effectuées chaque semaine pour éliminer les nids de goélands. Sans cette intervention, les oisillons goélands qui naissent plus tôt et sont plus gros goberaient les bébés sternes dès leur éclosion.
Dans le lac Ontario, un autre projet semblable est mené sur le Leslie Street Spit, une pointe de terre qui a été aménagée à partir des années 1960 pour servir de brise-lames au port de Toronto. Les gestionnaires du parc Tommy Thompson ont créé des radeaux de bois recouverts de gravier pour compenser la perte d’habitat des sternes. Les structures flottantes ont été adoptées par ces oiseaux, qui y établissent des colonies chaque année.
L'avenir incertain de la sterne pierregarin - Radio-Canada - 21octobre 2016
L'avenir incertain de la sterne pierregarin
Pourquoi les oiseaux migrent-ils sur de si grandes distances ?
Certaines espèces parcourent jusqu'à 35 000 kilomètres
Au printemps et en été, on peut voir partout dans le monde de nombreux oiseaux qui entament leur périlleuse aventure de migration. Si de nombreux autres types d’animaux migrent également, la migration des oiseaux se distingue par les très grandes distances que certaines espèces doivent parcourir. Les questions qui se posent étant alors : pourquoi les oiseaux migrent-ils et pourquoi certaines espèces voyagent-elles si loin ?
LA MIGRATION : L’ART DE VOYAGER POUR SURVIVRE
Avec leur incroyable capacité de vol, leur vitesse et leurs excellentes compétences en navigation, les oiseaux sont parfaitement équipés pour parcourir des milliers de kilomètres. Et pour s’assurer de ne jamais manquer de ressources, ou pour trouver des endroits plus favorables pour la reproduction, certaines espèces d’oiseaux n’hésitent pas à faire le parcours du combattant et voler sur des milliers – voire des dizaines de milliers – de kilomètres au cours des saisons de migration printanière et automnale.
Pour la majorité des oiseaux migrateurs, l’une des principales raisons de la migration est en effet la pénurie de nourriture. Si tous les oiseaux devaient rester dans les mêmes zones toute l’année, la nourriture se ferait naturellement plus rare et la reproduction serait par conséquent plus difficile. Et comme les sources de nourriture se régénèrent chaque printemps dans les régions du nord, des millions d’oiseaux migrent vers ces régions pour profiter de l’abondance. Mais la nourriture à elle seule n’explique pas la migration des oiseaux.
En effet, les oiseaux effectuent également de grands déplacements pour bénéficier des meilleures conditions de reproduction. Ces conditions sont très variables d’une espèce à une autre, et cela nous amène à d’autres paramètres qui influent sur la migration, à savoir le climat et la présence de prédateurs ou de maladies. Malgré une excellente capacité d’adaptation, les oiseaux préfèrent en effet subsister dans des environnements calmes et tempérés où il n’y a pas de menaces pour leur vie et celle de leur progéniture.
UN EXPLOIT DE LA NATURE QUI PEUT ÊTRE INNÉ OU APPRIS
Quant à savoir comment les oiseaux arrivent à parcourir de si grandes distances, il faut comprendre que c’est loin d’être quelque chose de facile pour ces animaux. En effet, les oiseaux doivent déployer énormément d’efforts et d’énergie pour la migration. Le parcours est tellement difficile que certains oiseaux finissent par périr en cours de route. Heureusement, les oiseaux sont naturellement équipés pour faire face à ce phénomène. Quoi qu’il en soit, si la migration est inscrite dans les gènes de certains oiseaux, ce n’est pas le cas pour tous, a expliqué The Conversation.
Pour les espèces comme la sterne caspienne, la migration n’est pas innée. Il s’agit plutôt de quelque chose que l’oiseau apprend de se parents. Mais dans un cas ou dans l’autre, ils finissent tous par bien se débrouiller au final. Quant aux grands champions de la migration, les espèces qui parcourent les plus grandes distances pour aller vers d’autres territoires sont notamment la barge rousse et la sterne arctique. La première parcourt une distance de plus de 12 000 kilomètres de l’Alaska à la Nouvelle-Zélande en période de migration. La deuxième espèce voyage encore plus loin puisqu’elle parcourt les 35 000 kilomètres qui séparent l’Arctique et l’Antarctique chaque année. Pour aller plus loin, découvrez également 15 faits intrigants sur les oiseaux.
Protéger couleuvre et oiseaux au parc naturel Terra-Cotta
La Ville de Pointe-Claire, dans l’Ouest-de-l’île, procède depuis quelques semaines à l’inventaire de la couleuvre brune et des différents oiseaux qui vivent dans le parc naturel Terra-Cotta. Cet écrin de nature rassemble de nombreuses espèces, en passant par les reptiles, arbres et autres végétaux.
Couleuvre brune menacée
La couleuvre brune est un timide serpent qui peut atteindre une taille de 35 cm. Elle se caractérise par deux rangées de taches brunes le long du dos, avec des zones sombres sous les yeux. Présente notamment au parc naturel Terra-Cotta, c’est une des huit espèces de couleuvres présentes au Québec, et elle compte parmi les six espèces de couleuvres considérées comme potentiellement menacées ou vulnérables.
Tandis que l’expansion urbaine provoque la modification et la fragmentation de l’habitat naturel de la couleuvre brune, la circulation routière représente de son côté l’une des plus grandes menaces pour la survie de l’espèce.
L’hibernacle artificiel érigé dans le parc naturel Terra-Cotta, fait partie des mesures prises afin d’aider à la préservation de cette espèce qui ne représente aucun danger pour les humains et joue un rôle essentiel dans l’équilibre de son environnement. Des bardeaux d’asphalte ont aussi été posés dans la friche du parc, et seront utilisés comme abris par les couleuvres, ce qui permettra de déterminer les secteurs les plus utilisés par le serpent, de localiser les hibernacles naturels ainsi que de confirmer ou d’infirmer l’utilisation de l’hibernacle artificiel.
Plusieurs espèces d’oiseaux
L’ensemble des oiseaux qui niche dans le parc naturel Terra-Cotta est recherché par des points d’écoute et une attention visuelle active à quatre moments précis. Ces démarches permettent d’identifier les espèces migratrices et résidentes du parc naturel Terra-Cotta et l’impact des travaux d’abattages sur les populations d’oiseaux qui y sont réalisés. Des inventaires avaient été effectués en 2019 et en 2021.
Chaque visiteur peut jouer un rôle dans la préservation et la protection des habitats et de la biodiversité du parc naturel Terra-Cotta, notamment en demeurant sur les sentiers.
Jason Di Fiore, biologiste et directeur d’Héritage Laurentien qui gère l’endroit.
dimanche 8 mai 2022
Les hirondelles sont de retour, comment bien les accueillir?
Pour que les hirondelles continuent à apporter le printemps, il est important de ne pas détruire leurs nids et de favoriser leur séjour saisonnier en France.
NATURE - ’Y a d’la joie, bonjour bonjour les hirondelles, y a d’la joie...” Le retour du printemps est indissociable du retour des hirondelles dans nos ciels français. Avec leur queue effilée et leurs longues ailes, leur silhouette en vol est un signe annonciateur des soirées qui s’allongent.
Mais d’où reviennent-elle? Si la France compte cinq espèces différentes d’hirondelles, celles que vous avez le plus de chances de croiser sont l’hirondelle rustique et l’hirondelle de fenêtre.
“Ce sont de grandes migratrices, explique au HuffPost Jérémy Dupuy, responsable de projet “Enquêtes et atlas avifaunistiques” à la Ligue de protection des oiseaux (LPO). Elles vont passer l’hiver en Afrique sub-saharienne.” Et reviennent donc dans l’hexagone de mars à mai.
Chute des effectifs
Grâce à leur nombre -des dizaines de millions de couples- et leur répartition en Europe, les hirondelles ne sont pas considérées comme des espèces en danger. Malgré tout, la chute des effectifs ces 20 dernières années est préoccupante.
“Ce sont des espèces en diminution, notamment l’hirondelle rustique et de fenêtre, de l’ordre de 20% depuis le début des années 2000, alerte Jérémy Dupuy. Une chute assez marquée et partout en Europe.”
Elles souffrent de la disparition des insectes, due principalement à la pollution et l’utilisation de produits phytosanitaires. Et comme elles nichent beaucoup sur les habitations, l’activité de l’homme a des conséquences directes sur leur survie.
“La rénovation du bâti va détruire les nids et tous les nouveaux bâtiments ne sont pas adaptés aux nids d’hirondelles, détaille le spécialiste. Par exemple, l’hirondelle rustique aime nicher dans les vieilles granges, mais lorsqu’elles sont rénovées les points d’accès sont fermés et les plafonds sont renouvelés. Et les hirondelles n’ont plus d’endroit pour s’installer.”
Interdit de détruire les nids
Malgré l’interdiction de détruire les nids d’hirondelles, un délit passible d’un an de prison et jusqu’à 15.000 € d’amende, certains habitants, pour éviter les nuisances, ont également tendance à s’en débarrasser.
“Les nids d’hirondelles sont protégés, comme les individus, même en hiver, lorsque les oiseaux ne sont pas là”, souligne Jérémy Dupuy, qui admet que les amendes sont tout de même rares. Quand il s’agit de colonies de plusieurs dizaines de couples d’hirondelles, sur un bâtiment public par exemple, des “mesures de compensation” peuvent être envisagées.
“Les administrations sont obligées d’installer des nichoirs sur le bâtiment ou à côté”, explique-t-il. Et ce été comme hiver, que les hirondelles soient là ou en migration. “Elles sont ‘philopatriques’, ce qui veut dire que les mêmes oiseaux reviennent nicher au même endroit, souligne Jérémy Dupuy. Dans certaines fermes ou bâtiments, certains nids sont utilisés sur des générations et des générations.”
L’hirondelle est aussi une espèce “coloniale”, ce qui signifie qu’elle vit souvent en groupe. “En France, on le voit beaucoup moins, mais par exemple en Espagne, dans certains villages, on peut avoir des colonies de parfois 100 à 150 nids, tous agrippés, qui font comme des grappes, raconte l’ornithologue. Cela fait partie du paysage, les gens sont attachés à ce que les hirondelles reviennent chaque année.”
Comment repérer un nid?
Chez soi, les va-et-vient des hirondelles, dans les garages ou dans les granges, sont un premier indicateur de leur présence. “Quand ce sont des hirondelles de fenêtres, elles vont nicher sur une avancée de toit, au-dessus de l’entrée d’une maison par exemple. Et là c’est pareil, il y a des passages”, indique Jérémy Dupuy.
Contrairement à d’autres espèces, les nids d’hirondelles ne sont pas constitués de végétaux, de branches, de paille ou d’herbe: ils sont faits de terre et de salive, ce qui les rend assez typiques.
“Ils sont vraiment collés dans des angles, par exemple entre une poutre et le plafond, décrit Jérémy Dupuy. Et ce qui est toujours marquant, c’est qu’au bout d’un moment, il y a un tas de fientes juste en dessous. Lorsqu’on fait des prospections pour savoir si des nids sont occupés, c’est un bon indicateur.”
Ces mêmes fientes qui peuvent pousser certains habitants à vouloir s’en débarrasser. Avant d’envisager de commettre ce délit, voici la solution que suggère l’expert de la LPO: “Il suffit d’installer une planche de bois sous le nid pour que les fientes tombent sur la planche et pas partout sur le mur et le sol. Une fois qu’elles sont parties vous retirez la planche, vous la nettoyez et vous la replacez pour l’année suivante.”
Favoriser leur présence
Pour favoriser leur présence et leur installation, il est possible de poser des nichoirs fabriqués ou achetés dans le commerce, même s’ils ne sont pas aussi efficaces que pour d’autres espèces, comme les mésanges.
“On peut les installer dès maintenant, car même s’il y a peu de chance qu’ils soient utilisés cette année, les jeunes individus qui viennent de naître, pendant leur phase de ‘dispersion’, vont se balader et repérer des endroits pour les années suivantes”, explique Jérémy Dupuy.
Il faut les placer assez haut, sous les toits, au niveau des lucarnes, au-dessus de l’entrée des maisons par exemple, ou contre les poutres, sous les avancées de toit. On peut en mettre plusieurs et donner l’impression d’une colonie, par trois ou quatre.
Pour inviter les hirondelles et la biodiversité en général, des conseils tout simples peuvent marcher, comme éviter les produits phytosanitaires, ne pas tondre la pelouse toutes les semaines ou laisser l’herbe pousser à quelques endroits, favoriser la présence d’insectes dans son jardin...
Sur les fils électriques
L’hirondelle passe l’essentiel de son temps en vol. “Un truc efficace et qui vaut pour tous les oiseaux, c’est de mettre des abreuvoirs ou des points d’eau, conseille Jérémy Dupuy. Si on a la place, on peut même installer une marre ou un bac un peu plus grand, car les hirondelles boivent en volant.”
L’un des rares moments où l’on peut observer l’hirondelle au repos, c’est lorsqu’elle se poste sur les fils électriques, au moment de repartir. La migration commence fin juillet et se poursuit jusqu’à la fin du mois d’octobre, avec un pic de passage au mois de septembre.
“Souvent, les rassemblements se font sur les fils électriques, pointe Jérémy Dupuy. On peut parfois voir 100, 200 hirondelles posées au-dessus de chez soi.” Il suffit de lever la tête et d’observer. C’est déjà l’heure du départ.