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mardi 1 avril 2025

Pourquoi les oiseaux migrent-ils ?

 




Extrait:

" La migration des oiseaux est saisonnière et se fait entre leurs sites de reproduction et leur aire d’hivernage. Leur motivation première semble être la recherche de conditions optimales pour se nourrir et élever leurs petits."

Le Monde des animaux

Le Monde des animaux

" Quand le printemps s’installe dans les zones tempérées de l’hémisphère nord, les jours s’allongent, les fleurs s’épanouissent et les oiseaux se font la cour, construisent des nids et élèvent leurs petits. Bon nombre de ces oiseaux ont été absents tout l’hiver, passant la saison froide plus au sud pour profiter d’un climat plus doux. Certains ont parcouru des milliers de kilomètres pour rejoindre leur zone de reproduction au même moment que les années précédentes. La raison pour laquelle ils entreprennent un tel voyage se comprend aisément : ils cherchent à améliorer leurs chances de survie en fuyant l’hiver et mettent le cap vers le sud, où la nourriture est abondante. Puis ils reviennent vers le nord pour élever leurs petits dans des zones où ils auront plus de chances de survivre : les prédateurs y sont relativement peu nombreux et les journées sont plus longues, offrant aux parents plus de temps pour nourrir leur progéniture."



jeudi 13 mars 2025

Un texte de Diane Senez hiver 2022 - Berges de Verdun et Parc des Rapides

 

                      Histoires de chez-nous par la Société d'histoire de Verdun (SHGV)















jeudi 27 février 2025

Le bonheur est souvent si proche, si simple

 


Le temps d’une soirée, nous avions tous décidé de prendre congé du monde extérieur.


Le bonheur est souvent si proche, si simple


Samedi dernier, j’ai assisté à un mariage. 

De vieux amis mariaient leur fils.

Je ne les avais pas vus depuis longtemps.

Quand les enfants se lancent dans le sport de compétition, vos fins de semaine y passent.

Je revoyais le marié quand il était un petit garçon jouant avec mon fils du même âge au bord de l’océan.

Âme

Ce furent des noces magnifiques, chaleureuses, très émouvantes. La mariée était spectaculaire.

J’écoutais les garçons d’honneur, tous dans la mi-vingtaine, parler de leurs rêves, de leurs projets.

Des bébés arriveraient sans doute bientôt, porteurs de toute la promesse du monde.

Nous, parents et grands-parents, les cheveux blanchis par les années plus que par la neige, évoquions comment les enfants avaient grandi vite, comment le temps avait filé.

On se remémorait les joies, les peines, l’angoisse quand la maladie frappait nos enfants.

Le temps d’une soirée, nous avions tous décidé de prendre congé du monde extérieur.

Nous n’étions pas naïfs.

Nous savions que le malheur peut frapper à tout moment, qu’il va forcément frapper un jour.

Nous savions que le mal rôde, qu’il peut mordre sans prévenir comme un chien enragé.

Nous savions qu’il y a des problèmes sans solutions et des questions sans réponses.

Mais nous savions aussi qu’il n’est pas nécessaire de toujours tout analyser, encore moins de tout gratter jusqu’au plus creux de l’âme.

Je regardais ces jeunes remplis d’idéalisme, ces gens âgés devenus sages, réconciliés avec la vie, et un souvenir m’est revenu en tête.

Fanny et Alexandre (1982), le dernier film d’Ingmar Bergman, son testament, raconte la vie d’une famille bourgeoise dans la Suède du début du XXe siècle, vue à travers les yeux d’un jeune garçon et de sa sœur.

Bergman y résume ce qu’il a retenu de toute une vie passée à fouiller l’âme humaine à travers l’étude de la famille et du couple.

À la fin du film, à l’occasion d’un baptême, le patriarche de la famille Ekdahl improvise un court discours.

Apprenons, dit-il, à aimer, sans en avoir honte, ce qu’il appelle «le petit monde».

Le «petit monde» n’a rien à voir avec la classe sociale des personnes.

Aimer le «petit monde», c’est aimer un bon repas, un bon vin, de la bonne compagnie, une maison accueillante, des rires, le partage de souvenirs amusants.

Le «petit monde», ce sont les joies simples, proches de nous, si proches qu’on les perd parfois de vue, et dont on ne réalise l’importance que si on en est privés.

Fou

On peut s’en moquer, mais ce serait une erreur.

On sait qu’il y a un monde extérieur qui ne nous fera pas de cadeaux. Mais on le range momentanément dans un tiroir mental.

Une ruse? Un subterfuge? Bien sûr, dit Bergman, mais enlevez cela à l’être humain et il deviendra fou.

Et pour profiter du «petit monde», il faut cultiver la capacité à aimer, à être généreux, à désirer peu et à accepter beaucoup.




samedi 22 février 2025

Le cardinal rouge a choisi le Québec comme terre d’accueil

 

Photo : Jean-Marc Lacoste



"Le cardinal rouge mâle s’est particulièrement bien adapté au Québec malgré des temps difficiles pour la plupart des espèces. En mortaise, la chercheuse universitaire Anne-Marie Cousineau avec un de ses oiseaux."

"La population de cardinaux, cet oiseau au plumage écarlate, a explosé au Québec depuis 25 ans grâce aux nombreuses mangeoires que les gens accrochent dans leur cour.

C’est après avoir suivi pendant huit mois 41 cardinaux qui volaient d’arbre en arbre dans différents milieux qu’une biologiste de l’Université McGill a fait ce constat dans une recherche.

« Je m’attendais à ce que les cardinaux s’installent dans les grands espaces verts en milieu urbain, mais j’ai constaté que leur territoire pouvait se limiter à une très petite aire, souvent une simple cour ou même un balcon où se trouve une mangeoire », explique Anne-Marie Cousineau, étudiante à la maîtrise dans le laboratoire d’ornithologie nordique Kyle Elliott.

Les changements climatiques, la pollution et l’étalement urbain semblent avoir eu un effet positif sur cette espèce présente uniquement sur le continent américain.

Espèce presque invisible sous nos latitudes il y a une cinquantaine d’années, le cardinal rouge s’est remarquablement adapté au sud du Québec, où il a connu la plus importante croissance démographique du continent.

Selon l’Atlas des oiseaux nicheurs du Québec, sa population a augmenté de 700 % en 25 ans.

TENDANCE INVERSE

En Amérique du Nord, le quart des oiseaux a disparu depuis les années 1970, mais le cardinal connaît une tendance inverse. Pourtant, peu de recherches sont menées sur les raisons de ce phénomène, particulièrement hors des périodes de nidification, rappelle Mme Cousineau.

C’est à l’aide d’un capteur de radiofréquences que la chercheuse a pu réaliser sa première année d’étude. Les 41 cardinaux, mâles et femelles, ont été capturés à Sainte-Anne-de-Bellevue où se trouve l’observatoire ornithologique associé à l’université. L’étudiante a fixé sur le dos des animaux une antenne radio qui lui a permis de suivre les oiseaux à distance.

Trois groupes ont été relâchés dans deux banlieues et au centre-ville de Montréal puis suivis afin de documenter leurs déplacements et leur alimentation.

FACTEUR DE SURVIE

Même si les résultats ne sont pas encore définitifs, la chercheuse a remarqué que le groupe libéré en milieu fortement urbanisé n’a pas tardé à trouver de quoi s’alimenter. Les mangeoires garnies de graines de tournesol étaient rapidement repérées.

« L’entretien d’une mangeoire devient un facteur de survie pour cette espèce qui s’accommode bien d’un petit écosystème », poursuit-elle.

La deuxième année de collecte de données démarrera cet automne, faisant de cette recherche la première sur le cardinal rouge portant sur une si longue période au Québec. La méthode mise au point pour retracer le parcours des oiseaux était innovatrice et pourrait donner lieu à une publication scientifique."

Publication:Le Journal de Montreal

AuteurMATHIEU-ROBERT SAUVÉ


lundi 30 décembre 2024

*********** En 1978, le réseau de métro de Montréal s’étend. ***********

De nouvelles stations:

Lionel-Groulx, Charlevoix, LaSalle, De l'Église, Verdun, Jolicoeur, Monk, Angrignon

Jean-Jacques Mercier: éditeur de La Voix Populaire

Lucien Lessard: Ministre et député de Saguenay

Jean-Marc Lacoste: député de Montréal Sainte-Anne



Réunis à la station Angrignon pour la traditionnelle coupure du ruban, de gauche à droite: Gérard Gascon, directeur du Bureau de transport métropolitain; Lawrence Hanigan, PDG de la CTCUM; Yvon Lamarre, président du comité exécutif de la Ville de Montréal; Lucien Lessard, ministre des Transports du Québec; Jean Drapeau, maire de Montréal; Pierre Des Marais II, président de la Communauté urbaine de Montréal; Jacques Couture, ministre de l'Immigration du Québec et député de Saint-Henri; Jean-Marc Lacoste, député de Sainte-Anne.



À la station LaSalle: Jean Drapeau, maire de Montréal; Lucien Lessard, ministre des Transports du Québec; Lucien Caron maire et député de Verdun; Jean-Marc Lacoste député de Sainte-Anne; Jacques Couture député de Saint-Henri.

À quand les prochaines stations ?





mardi 10 décembre 2024

Montréal / Paris - Crécerelle d'Amérique et Faucon crécerelle d'Europe

 

Crécerelle d'Amérique

Crédit photo : Jean-Marc Lacoste 

La nature en ville / Héritage Laurentien

Une espèce de rapaces, la plus répandue des falconidés

 en Amérique du Nord. 

La crécerelle d'Amérique est le plus petit des faucons. 

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Notre-Dame de Paris
 hébergeait régulièrement des familles de faucons crécerelles


                                                       Faucon crécerelle


Crédit photo : Alain Peresse / LPO Ile-de-France

Le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus)


" Le Faucon crécerelle est un petit rapace diurne au plumage couleur roussâtre, plus vive chez le mâle qui présente également un capuchon gris sur la tête, et parsemé de taches noires. Ce redoutable prédateur capture petits rongeurs, insectes et reptiles repérés lors de vols stationnaires caractéristiques, dits du Saint-Esprit, car l’oiseau évoque alors une croix suspendue dans les airs.


Abondante en milieu rural, l’espèce est désormais assez fréquente en ville, où elle a su s’adapter aux contraintes de l’environnement urbain. Avec moins de 30 couples recensés aujourd’hui à Paris, cet oiseau reste toutefois peu commun dans la capitale en raison notamment du fort déclin des populations de moineaux, ses proies principales. Avant l’incendie du 15 avril 2019, Notre-Dame de Paris hébergeait régulièrement des familles de faucons crécerelles, qui nidifiaient dans les pinacles et les nombreux recoins de la cathédrale. Afin de préserver les sites favorables à leur réinstallation, la LPO a collaboré avec l’Établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris dans une démarche visant à intégrer la biodiversité dans les travaux de restauration de l’édifice.


 Lors des cérémonies d’inauguration ce week-end, une poignée d’ornithologues franciliens guettaient le ciel en quête de la silhouette fine et élancée d’un faucon impatient de retrouver sa maison."


" La LPO est très fière de contribuer à la prise en compte de la biodiversité dans la rénovation de Notre-Dame. La culture et la nature sont deux éléments inestimables et fragiles de notre patrimoine commun, que nous devons impérativement protéger de concert afin de les transmettre aux générations futures."

Allain Bougrain Dubourg

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) est une association de protection de l'environnement française fondée en 1912

mercredi 4 décembre 2024

Le Gala des Grands Verdunois 2024 – Soirée magique et récipiendaires d’exception

 

Soirée magique et récipiendaires d’exception

La 32ᵉ édition du Gala des Grands Verdunois et Verdunoises a été vibrante, chaleureuse et il faut bien le dire émouvante, avec l’hommage posthume à Billy Walsh. L’engagement social et la sauvegarde de la biodiversité sont à l’honneur cette année avec l’attribution du titre de Grand Verdunois à deux personnalités très respectées dans la communauté, Jeanne Breton et Jean-Marc Lacoste.

Texte de Pierre Lussier
Photos de Daniel Rochon et Michel Cusson

C’est au Quai 5160 que la cérémonie s’est déroulée en présence de plus de 150 personnes, incluant les familles des récipiendaires. Le Gala a honoré la contribution de personnalités locales à la communauté au cours de leur vie, et a remis par la même occasion des prix aux gens d’affaires, notamment le prix Hommage Carrière, décerné cette fois-ci à Kenny Grover et sa famille pour le 100ᵉ anniversaire (1925-2025) de leur mercerie de la rue Wellington.

Un hommage émouvant !

C’est en présence de la famille de Billy Walsh et de tous ses collaborateurs de la SDC Promenade Wellington que Patrick Mainville, directeur de la SDC, a livré un message touchant sur la vie et l’engagement de Billy, son ami et mentor. Patrick qui portait un veston que Billy lui a donné, a souligné en pleurant, le départ si soudain de Billy, qui a ravivé l’âme d’un quartier en insistant sur l’importance des connexions humaines avec son équipe, mais aussi avec les gens de Verdun, dont il observait les habitudes de vie. Deux plaques ont été remises, une pour la famille Walsh et l’autre pour son équipe de la rue Wellington.

Jeanne Breton et Jean-Marc Lacoste à l’honneur !

Cette soirée mémorable nous a permis d’applaudir le tandem impressionnant de Jeanne et Jean-Marc, qui nous rappellent qu’on peut briller au fil du temps par des gestes simples et une passion pour une cause qui nous tient à cœur.

Jeanne Breton, Grande Verdunoise 2024

En toute modestie, c’est dans la nature de Jeanne à accepter le titre en espérant ne pas décevoir ses pairs. 

Originaire du village de Colombier sur la Côte-Nord, Jeanne est arrivée à Verdun en 1970. Éducatrice de formation, Jeanne Breton a occupé tour à tour diverses fonctions, incluant l’intégration des nouveaux arrivants et la direction de centres de formation professionnelle. L’engagement de Jeanne dans plusieurs organismes qui soutiennent la vie sociale de la communauté témoigne de son dévouement envers les malades en fin de vie à l’Hôpital de Verdun, mais aussi envers les familles dans le besoin, avec la Société Saint-Vincent-de-Paul, dont elle a assumé la direction sur le territoire de Verdun. Optimiste en toutes choses avec la Fondation Regain, dont elle est une des initiatrices, Jeanne se dit : « qu’en marchant, on avance toujours ».

Marjolaine, la fille de Jean-Marc Lacoste, a présenté son père en exprimant, à juste titre, sa fierté pour cette nomination. Natif de Verdun, Jean-Marc Lacoste a de nombreux membres de sa famille parmi les gens qui ont façonné la vie sociale de la communauté, notamment son oncle Marcel Giroux. À l’image de sa famille, Jean-Marc a toujours été actif auprès des jeunes dans la pratique d’activités sportives et de loisirs à Verdun. Son influence ne se limite pas là. Fidèle au service public, Jean-Marc a été élu successivement commissaire scolaire, député de Sainte-Anne et conseiller municipal de Verdun.

Jean-Marc Lacoste, Grand Verdunois 2024

Jean-Marc est devenu au fil du temps, un observateur aguerri des oiseaux et de la faune en général, dans le Grand Sud-Ouest.

Le lauréat fait de l’éducation populaire et contribue, par ses visites dans les écoles et la production vidéo, appelée La nature en ville, à sensibiliser le public à l’environnement et à la biodiversité. Plusieurs organismes, dont la Maison de l’Environnement, ont salué la nomination de Jean-Marc Lacoste jeudi soir.

Des prix bien mérités

En 2024, le jury a partagé le titre de personnalité d’affaires de l’année entre deux gagnantes du titre mensuel, Francine Brûlé, présidente et fondatrice des Restaurants Les Enfants Terribles et Liette Monat qui a créé et qui préside toujours L’Art à L’Île, dont c’était la cinquième édition cette année dans les locaux de Gravel Chevrolet à L’Île-des-Sœurs.

Jodler Vital pour sa part, a remporté le titre de personnalité d’affaires dans la catégorie organismes communautaires avec Maison Bienvenue, qui accueille et aide des immigrants haïtiens souvent démunis depuis plusieurs années.

Gilles Dubien a reçu le prix Coup de Cœur en raison de son engagement dans la communauté verdunoise. Toujours de service, Gilles contribue au succès des événements qui réunissent au fil du temps nos concitoyens. Difficile de l’oublier ce Gilles !

Image de la plaque Grande Verdunoise 2024 – Jeanne Breton

 

Image de la plaque Grand Verdunois 2024 – Jean-Marc Lacoste