vendredi 28 juillet 2023

Sur les berges du Saint-Laurent ( LaSalle et Verdun )

 

Journal de Montréal : https://www.journaldemontreal.com/2023/07/29/montreal-tropical-surf-danse-lascive-et-oiseaux-exotiques

Surf, danse lascive et oiseaux exotiques : dans le sud de l'île de Montréal comme sous les Tropiques
Montréal tropical
Les samedis, on danse la salsa et la bachata en plein air à la piste Verdun. PHOTO FOURNIE PAR ÉVÉNEMENTS, MIKA-STÉPHANE PLOURDE

Dans le sud de l’île de Montréal, à quelques pas du boulevard LaSalle, on se croirait par moments dans les tropiques. C’est ce que j’ai senti en y retournant tout récemment. 

Un peu comme au Costa Rica, on voit une grande variété d’oiseaux et on fait du surf. On danse sous les étoiles au son de la bachata, originaire de la République dominicaine, et de la salsa originaire de Cuba.

Le parc des Rapides

Montréal tropical
Un grand héron, comme on en voit aussi depuis les Caraïbes en Colombie. PHOTO FOURNIE PAR JEAN-MARC LACOSTE

En empruntant un sentier, vis-à-vis la 6e avenue, je suis d’abord passé par un petit pont. Au pied du courant, une grande aigrette capturait de son long bec de menus poissons, tout en menaçant un bihoreau gris voulant s’approcher de son coin de pêche fructueuse.

Le long du sentier menant aux spectaculaires rapides de Lachine, j’ai épié avec des jumelles un grand héron et plusieurs espèces de canards aux abords d’îlots couverts de saules noirs. Au fait, plus de 200 espèces d’oiseaux ont été répertoriés dans ce parc de la Ville de Montréal, géré par Héritage Laurentien. 

La Vague à Guy

Montréal tropical
Initiation au surf avec un instructeur sur la Vague à Guy. PHOTO FOURNIE PAR KSF-MIKE HITELMAN

Plus à l’ouest, à 15 minutes de marche, je me suis rendu à la fameuse Vague à Guy, une vague éternelle roulant sur elle-même, très prisée des surfeurs. À partir du sentier, deux entrées aménagées perçant la végétation dense mènent à la mise à l’eau des planches.

Aux deux endroits, une dizaine de surfeurs étendus à plat ventre sur leur planche attendaient leur tour pour aller prendre la vague. C’est beau à voir. 

 Des cours d’initiation de trois heures sont offerts par l’école KSF, ce qui prépare du même coup pour un voyage de surf en océan. 

  • Tarifs : 95 $ par personne.
  • Âge minimum : 12 ans. 

Dernièrement, en début de soirée, je suis allé rejoindre deux amies pour danser sur la piste Verdun, en plein air et couverte d’un toit. Quelques centaines de danseurs étaient déjà là, profitant de l’été au rythme de la salsa et de la bachata, dirigé par DJ Nonez. 

Selon l’organisatrice, Mika Monika, plusieurs viennent des alentours de Montréal, voire d’Ottawa, de Québec ou de Toronto. Au fait, la surface lisse du plancher permet le port de souliers de danse. 

  • Entrée : 8 $. Les samedis, de 19 h à 22 h, jusqu’au 7 octobre.

https://www.facebook.com/MikaMonikaM


mercredi 26 juillet 2023

Mouvement Citoyen Demain Verdun


Reproduction

https://demainverdun.org/

Le Jardin de la biodiversité: 

Un lieu pour apprendre, collaborer et s’émerveiller

En 2019, une poignée de mordus de nature, membres de Demain Verdun, se sont mobilisés autour de la création de ce Jardin de la biodiversité.

Se sont ainsi rassemblés avec leur passion et diverses compétences Emmanuelle Falaise, Daniel Mercier, Pierre Gauthier, Carole Daoust, Francis Waddell accompagnés d’Eugénie Potvin et Laurent Rousseau de la Maison de l’environnement de Verdun. Avec le soutien d’intervenants à l’Arrondissement de Verdun ce jardin a pris sa place à la Maison Nivard-De Saint-Dizier, musée et site archéologique. Ce sont ajoutées des personnes comme Jean-Marc Lacoste d’Héritage Laurentien, Michel Poulin lors de la production d’une vidéo, et Michel Durand-Nollet qui a partagé ses connaissances sur la culture autochtone.

Vous êtes de ceux et de celles qui passent de bons moments durant la saison hivernale à éplucher des catalogues d’achats de graines pour les plates-bandes et à fondre votre regard dans la beauté des photos célébrant cette flore et cette faune? Vous souhaitez rejoindre ce groupe, mais vous vous demandez ce qui mobilise certains d’entre eux? Suivez ce lien pour savoir ce que nous dit Daniel Mercier de son expérience d’engagement bénévole.

Vous pouvez rejoindre ce groupe sur Facebook: Pour la biodiversité à Verdun.

Mission du Jardin de la biodiversité 

  • Promouvoir un espace naturalisé (jardin de plantes sauvages) situé derrière la Maison Nivard De Saint-Dizier (face au fleuve);
  • Soutenir dans ce lieu des activités d’éducation et d’animation;
  • Présenter un exemple à la population pour leur permettre de créer chez eux un jardin favorisant la présence de papillons monarques, d’insectes et d’oiseaux.

Actions entreprises

Verdun, pour un heureux mélange d’urbain et de nature

 

Extrait: Métro (IDS_VERDUN )

Voici le lien: 

https://journalmetro.com/local/ids-verdun/3119913/verdun-pour-un-heureux-melange-durbain-et-de-nature/



Quai de la tortue
Photo: Archives, Josie Desmarais, Métro

Verdun est l’un des quartiers les plus en vogue de l’île de Montréal. Entre la piétonnisation de la Promenade Wellington, l’implantation de la plage urbaine et l’ouverture de plusieurs commerces de proximité, de plus en plus de Montréalais décident de s’y installer.

Quartier prisé par les jeunes familles, Verdun peut compter sur ses 15 kilomètres de berges pour charmer les amoureux de la nature. Les espaces verts, la vie urbaine et les pistes cyclables font partie intégrante du décor.

De l’autre côté du fleuve se trouve L’Île-des-Sœurs, petit coin de paradis où la fraîcheur fluviale est reine. Les citoyens peuvent y jouer au golf, se reposer au spa, ou encore embarquer sur leur kayak et partir à l’aventure. Les sentiers qui longent le fleuve sont idéals pour des marches en plein air.

De L’Île-des-Sœurs, le centre-ville de Montréal est accessible en quelques minutes. Il est également possible d’y découvrir le magnifique boisé du Domaine Saint-Paul, désigné comme écosystème forestier exceptionnel par le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs. Il s’agit de l’endroit parfait pour observer les oiseaux et se laisser bercer par le calme de la nature.

La marina de Verdun offre une descente publique
pour la mise à l'eau et des espaces d'amarrage pour chaloupes.


À Verdun, la mise à l’eau d’embarcations nautiques est également possible à plusieurs endroits, dont à la marina municipale. Les amateurs de sports sont nombreux, particulièrement en raison du grand nombre d’infrastructures sportives accessibles dans le secteur. L’arrondissement compte 36 km de pistes cyclables, 26 terrains de tennis, deux terrains de volleyball de plage et un skatepark. Les pistes cyclables sont aussi nombreuses qu’idylliques.

La piste de danse extérieure de l’îlot John-Gallagher est extrêmement populaire durant la saison estivale. Plusieurs cours et ateliers de salsa, de zumba, et de yoga sont donnés sur place.

Les trois jardins communautaires de l’arrondissement permettent à tous les citoyens qui ont le pouce vert de se lancer dans l’agriculture urbaine.

L’hiver, 11 patinoires extérieures sont accessibles et les berges qui longent le fleuve se métamorphosent en sentiers de ski de fond.

La communauté culturelle est également très riche à Verdun. Le Quai 5160 – Maison de la culture de Verdun organise plusieurs événements artistiques qui mettent en valeur les créateurs d’ici et d’ailleurs.

On peut trouver deux bibliothèques publiques dans l’arrondissement, l’une à Verdun et l’autre à L’Île-des-Sœurs.

Les férus d’histoire peuvent visiter la Maison Nivard-De Saint-Dizier, un musée et site archéologique qui aborde 6000 ans d’histoire et met en valeur le patrimoine montréalais et verdunois.

Un peu d’histoire

Les rives du fleuve Saint-Laurent sont fréquentées depuis plus de 4500 ans et occupées continuellement depuis au moins 1500 ans par les peuples autochtones de la région de Montréal.

Le nom «Verdun» provient de la côte du même nom, qui appartenait à Jacques Le Ber, un marchand et soldat français, originaire de Rouen et arrivé au Canada en 1657.

En 1874, le Village de la Rivière Saint-Pierre est créé et deviendra quatre ans plus tard Verdun. En 1909, Verdun acquiert le statut de ville et connaît une croissance démographique fulgurante. Elle deviendra dans les années 1930 la troisième ville en nombre d’habitants au Québec.

En 1956, Verdun annexe L’Île-des-Sœurs, qui entame son développement à la fin des années 1960.

La Ville de Verdun est finalement annexée à la Ville de Montréal en 2002 et devient un arrondissement. Selon le dernier recensement, l’arrondissement de Verdun abrite plus de 72 000 habitants sur une superficie de près de 10 km².

Ce texte a été rédigé dans le cadre de la série Vivre ici. Ce dossier estival produit par Métro présente des lieux d’intérêt situés aux quatre coins de la métropole. L’objectif: faire découvrir aux Montréalais et aux Montréalaises les endroits où il fait bon s’activer, se promener et se détendre.

lundi 17 juillet 2023

Une nouvelle espèce envahissante observée dans les eaux du Québec : le gobie à nez tubulaire

 



Un gobie à nez tubulaire. © Illustration de Louis L’Hérault






NOUVELLES FOURNIES PAR

Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs 

17 juil, 2023, 09:00 ET


QUÉBECle 17 juill. 2023 /CNW/ - Le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs souhaite informer la population de la découverte d'un gobie à nez tubulaire dans le lac Saint-François (fleuve Saint-Laurent), dans le secteur de Saint-Zotique, près de la frontière ontarienne. Il s'agit de la première observation de cette espèce envahissante au Québec. Elle a été réalisée par le Ministère dans le cadre de son Réseau de suivi ichtyologique (RSI).

Des impacts négatifs sur la biodiversité

Le gobie à nez tubulaire est un prédateur pour les œufs ou les larves d'espèces indigènes du milieu où il s'établit. Il entre aussi en compétition avec les autres poissons qui se nourrissent au fond de l'eau.

Les espèces aquatiques envahissantes (EAE) sont difficiles à contrôler une fois qu'elles sont établies dans un milieu. Les patrons d'invasion connus ailleurs pour le gobie à nez tubulaire, notamment dans les Grands Lacs, laissent croire que son abondance pourrait augmenter graduellement et que sa distribution finale pourrait couvrir toute la portion fluviale du Saint-Laurent.

Quoi faire si vous pêchez un gobie à nez tubulaire?

Puisque le gobie à nez tubulaire est encore très rare au Québec, la collaboration des pêcheuses et des pêcheurs est sollicitée; on leur demande de signaler toute observation de cette espèce au Ministère pour mieux répertorier sa présence dans le système fluvial du Saint-Laurent. Pour ce faire, les citoyens peuvent communiquer avec le Ministère en appelant au 1 877 346-6763, ou en contactant la direction de la faune de leur région. 

Toutefois, il est important de mentionner que, si un pêcheur croit avoir capturé une espèce envahissante comme le gobie à nez tubulaire, le gobie à taches noires ou la tanche, il doit remettre le poisson à l'eau s'il ne désire pas le garder pour sa propre consommation. L'objectif est notamment de prévenir la mort inutile de poissons indigènes qui auraient été mal identifiés.

Comment aider à prévenir la propagation de cette espèce?

La prévention est cruciale car, une fois l'espèce établie dans un plan d'eau, son éradication est pratiquement impossible et son contrôle demande des actions récurrentes et coûteuses, sans garantie de succès.

La population peut contribuer à prévenir l'introduction et la dispersion de cette espèce envahissante en pratiquant les activités de pêche et de loisir de façon responsable, notamment en respectant l'interdiction de l'usage de poissons appâts vivants au Québec.

Il a été démontré chez une autre espèce similaire, le gobie à taches noires, qu'il peut utiliser les coques de bateaux comme habitat. Il est donc possible de transporter des gobies adultes ou leurs œufs sur son embarcation sans s'en apercevoir. Inspecter, vider, nettoyer et sécher les embarcations et le matériel utilisé figurent parmi les méthodes de prévention de l'introduction des espèces aquatiques envahissantes qui sont facilement applicables, et ce, en tout temps.