dimanche 27 mars 2022

Les chants d’oiseaux rendraient les gens plus heureux, et c’est la science qui le dit

 

Retransmission

https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/2021-04-15/les-chants-doiseaux-rendraient-les-gens-plus-heureux-et-cest-la-science-qui-le-dit-3306d89d-de5f-4b6c-bfcb-06ea12bd5787

Par Édouard LAMORT - Ouest-France

L’Université Carleton au Canada, publiée le 22 mars 2021 dans la revue scientifique PNAS, le chant des oiseaux diminuerait le niveau de stress de 28 %.

"Les parcs sont des endroits importants pour écouter les sons naturels et éviter les bruits d'origine humaine, une combinaison de plus en plus rare." PNAS



Bruant chanteur sur les berges de LaSalle / Verdun


Les scientifiques l’ont observé au fil de leurs études. Le chant des oiseaux rendrait les gens heureux. Ouvrez grand vos oreilles aux trilles et gazouillis… Cela pourrait contribuer à votre bonheur. Explications.



Écouter le chant des oiseaux vous donne un sentiment de sérénité, de calme et de joie intérieure ? Vous êtes parfaitement normal et c’est la science qui le dit !

Selon une étude allemande publiée au mois de mars 2021 dans la revue spécialisée Ecological Economics, le chant des oiseaux pourrait avoir un effet positif sur votre bonheur.

Relayé par le magazine GEO, cet article scientifique met en avant l’importance de la diversité des espèces d’oiseaux dans le bien-être de l’homme en Europe.

Comment l’étude a été réalisée ?

Pour arriver à cette conclusion les chercheurs allemands ont interrogé plus de 26 000 personnes dans 26 pays européens différents. « Toutes ces données ont été collectées dans le cadre d’une étude, le 2012 European Quality of Life Survey, qui s’est intéressée à la qualité de vie, à l’environnement, à la satisfaction de chaque sujet ainsi qu’à différents paramètres socio-économiques », précise le magazine.

En parallèle, la richesse des espèces animales et végétales et les caractéristiques naturelles des paysages de ces 26 pays ont été incluses dans l’étude.

En analysant et comparant toutes ces données, les chercheurs d’outre-Rhin ont observé une forte corrélation entre le nombre d’espèces d’oiseaux vivant près des êtres humains participant à de l’expérience et leur niveau de satisfaction.


Merle d'Amérique sur les berges

« Les Européens les plus heureux sont ceux qui peuvent profiter de nombreuses espèces d’oiseaux différentes dans leur vie quotidienne, ou qui vivent dans des environnements quasi-naturels qui abritent de nombreuses espèces », résume Joel Methorst, post-doctorant du German Centre for Integrative Biodiversity Research (iDiv) et principal auteur de l’étude.

Sur la base de ces résultats, les scientifiques soutiennent que « les actions de gestion pour la protection des oiseaux et des paysages qui les abritent seraient bénéfiques » pour la population humaine.

L’argent ne fait pas le bonheur

« Nous suggérons que les décisions politiques et sociétales prennent en compte le rôle essentiel de la diversité des espèces pour le bien-être humain », ajoutent les scientifiques allemands.

Une autre conclusion, plus surprenante, a été dévoilée par les chercheurs. Le bénéfice procuré par l’écoute de chants d’oiseaux de différentes espèces pourrait être aussi bon pour la qualité de vie qu’une hausse de revenus.

  « Nous avons examiné les données socio-économiques des personnes interrogées et, à notre grande surprise, nous avons constaté que la diversité aviaire est aussi importante pour leur joie de vivre que leurs revenus », affirme dans un communiqué la professeure Katrin Böhning-Gaese, directrice du Senckenberg Biodiversity and Climate Research Centre.

Une confirmation plus qu’une révélation ?

Inédite dans son ampleur, cette nouvelle étude allemande n’est cependant pas la première à scientifiquement prouver les effets bénéfiques des oiseaux sur la santé.

De précédents travaux datant de mars 2021 avaient montré que la présence de nombreux oiseaux dans un environnement urbain pouvait influencer le bien-être.

Selon une étude dirigée par Rachel Buxton, biologiste à l’Université Carleton au Canada, publiée cette semaine dans la revue scientifique PNAS, le chant des oiseaux diminuerait le niveau de stress de 28 %.


lundi 21 mars 2022

Partie de chasse au renard à Verdun vers 1870

 

LA MAISON NIVARD-DE SAINT-DIZIER AU TEMPS DE JOHN CRAWFORD,

HAUT LIEU DE CHASSE À COURRE



D’après les archives du Montreal Hunt Club, « un nombre important

de chasses [prennent] naissance » sur le fief de Verdun dans les années

1870 et 1880. Les programmes de 1884 à 1889 rendent compte

d’une trentaine de parties de chasse tenues de la mi-septembre à

la fin novembre; Crawford reçoit notamment systématiquement

les membres du groupe un samedi de la deuxième moitié de septembre

pour une partie de chasse à 11 h précédée d’un déjeuner

vers 10 h. On voit sur cette gravure de nombreux cavaliers vraisemblablement

réunis devant la demeure cossue de Crawford, qui se

situait où se trouve aujourd’hui l’intersection des rues Crawford et

David (« The Meet of the Montreal Fox-Hounds, at “Verdun”, Lower

Lachine Road », Canadian Illustrated News, 5 novembre 1870, p. 300-

301).

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" Le promeneur qui longe le fleuve Saint-Laurent à

Verdun en suivant le boulevard LaSalle découvre

une maison qui détonne singulièrement parmi ses

voisines. Alors que la construction de la plupart des

demeures des environs date du XXe siècle – parfois

de sa seconde moitié –, l’érection de celle-ci remonte

à 1710, ce qui en fait l’un des plus vieux bâtiments

de l’île de Montréal. Après avoir abrité pendant

plus d’un siècle des métayers engagés par les

propriétaires successifs pour exploiter le fief de Verdun

dans lequel elle se situe, cette maison devient

au milieu du XIXe siècle un haut lieu de chasse à

courre sous l’impulsion du financier John Crawford.

Né le 25 février 1814 dans une petite ville d’Irlande

nommée Banbridge, Crawford grandit

dans une famille ayant fait fortune dans l’industrie

du lin. En 1827, son père, Walter Crawford,

met en vente ses propriétés en vue d’émigrer au

Canada. Y est-il parvenu? Plusieurs membres de

la famille ont-ils été de la traversée? Les sources

consultées demeurent hélas muettes sur le sujet

et ne font état que de l’arrivée de John en 1829 à

l’âge de quatorze ans. Après avoir oeuvré comme

teneur de livres au sein de la firme Jones, Murray &

Company de Québec, Crawford migre vers Montréal,

où il poursuit sa carrière dans la plus grosse

maison d’importation de l’endroit, la société

Gillespie, Moffatt & Company. Rapidement, il se

lie avec les familles les plus aisées de l’île, comme

en témoigne son mariage le 28 septembre 1837

avec Mary Ann Elizabeth Molson, nièce de l’honorable

John Molson. Quelques décennies après

son arrivée, c’est désormais un actionnaire important

de la Banque de Montréal et de quelques

autres institutions financières. Désireux de jouir

d’un endroit en périphérie de la ville pour mener

une vie de châtelain, Crawford fait l’acquisition

de l’ancien fief de Verdun le 9 décembre 1842.

Il s’y fait construire une imposante demeure de

style victorien, la « Verdun House », et change la

vocation de la Maison Nivard-De Saint-Dizier. À

compter de ce moment, elle servira de camp de

chasse pour le maître des lieux et ses invités.

L’intérêt de Crawford pour la chasse ne l’amène

pas qu’à s’y adonner plusieurs fois par semaine

dans ses belles années : il le pousse aussi à s’engager

activement au sein du Montreal Fox Hounds,

club très en vue regroupant depuis 1826 les amateurs

de chasse à courre de la région de Montréal.

Après de belles années au lendemain des rébellions

de 1837 et 1838 (ces dernières ayant amené

dans la colonie plusieurs militaires friands de

chasse au renard), le Montreal Fox Hounds peine

à attirer autant de membres qu’il le souhaiterait

et à maintenir ses finances à flot vers le milieu des

années 1860. Il faut dire que le retrait progressif" CAP-AUX-DIAMANTS | N0 142 | ÉTÉ 2020


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Refuge d’oiseaux migrateurs de l’île aux Hérons LaSalle, Québec ( ZICO )

 


Description du site
Le site est situé dans la section des rapides de Lachine, à l'intérieur du fleuve Saint-Laurent, au sud de la ville de LaSalle. Il comprend les îles au Diable, aux Chèvres, à Boquet, aux Hérons, Les Sept Soeurs ainsi que plusieurs îlots sans nom. Le site englobe également les eaux entourant les îles, une partie de la péninsule de Boquet, un barrage ainsi que l'île Rock (ou île aux Sternes) qui se trouve tout juste à l'extérieur des limites du refuge d'oiseaux migrateurs.

La végétation aquatique autour des îles se compose de myriophylles à épi, d'alismes plantain-d'eau, de potamots pectinés, de vallisnéries d'Amérique, d'hétéranthères litigieuses, de nymphées tubéreuses ou nénuphars blancs, de dentaires géantes et de scutellaires minimes. Sur les îles, le millepertuis pyramidal, le cornouiller et le sumac vinaigrier comptent parmi les plantes herbacées les plus communes. Le tilleul d'Amérique, l'orme d'Amérique et l'orme rouge sont, quant à eux, des espèces d'arbres typiques.

Les îles sont basses et ont un relief peu prononcé. Leur sol est composé de minces couches de dépôts morainiques couverts de dépôts alluviaux et comprend quelques affleurements rocheux. Le lit des cours d'eau est constitué de pierres et de graviers. Cette section du fleuve est peu profonde, à l'exception des deux dépressions de 13,5 m qui se trouvent près de l'île aux Hérons. Les eaux du site demeurent libres de glaces durant la plus grande partie de l'hiver.

Le site héberge 13 espèces de plantes menacées ou vulnérables au niveau provincial, dont la claytonie de Virginie, la floerkée fausse-proserpinie, le micocoulier occidental et le staphylier à trois folioles.

Oiseaux
Le site abrite un nombre significatif au niveau national de Bihoreaux gris, de Grandes Aigrettes et de Grands Hérons nicheurs. On y a ainsi établi qu'en moyenne 420 Bihoreaux gris nichaient à cet endroit chaque année (moyenne établie à partir des quatre recensements qui ont été effectués entre 1993 et 1999), un chiffre qui correspond probablement à plus de 10 % de la population canadienne pour cette espèce. On y a aussi rapporté 2 couples de Grandes Aigrettes en 1998, ce qui équivaut à 1 % de la population canadienne pour cette espèce. Quant à la colonie de Grands Hérons, elle s'est avérée beaucoup plus importante dans les années 90 qu'elle ne l'a été dans les années 70 et 80. La taille moyenne de cette colonie a été calculée à 338 nids à partir des données des cinq dernières années. Le plus grand décompte, qui a été effectué en 1999, rapportait 455 nids. Ces données représentent environ 1 % de la population canadienne de cette espèce (s.e. herodia), ce qui rencontre le seuil qui a été établi pour la catégorie des espèces grégaires au niveau national pour le programme des ZICO.

L'île aux Sternes accueille également un petit nombre de Sternes pierregarins et de Goélands à bec cerclé. Il est à noter que la sterne a réussi à nicher à cet endroit avec succès, mais pourrait être dérangée par l'arrivée des Goélands à bec cerclé provenant des îles de la Couvée. Entre 1982 et 1986, il a été observé qu'un ou deux couples de Mouettes pygmées avaient tenté de nicher à cet endroit, mais sans succès. Cet échec pourrait être expliqué par le fait que le secteur connaît des variations subites du niveau de l'eau.

Au cours de la migration automnale, le site héberge aussi régulièrement plusieurs espèces de sauvagine, dont le Garrot à oeil d'or, le Canard noir, le Canard colvert et la Sarcelle d'hiver. Il arrive aussi parfois qu'un petit nombre de Grèbes esclavons utilisent le secteur. Au printemps de 1977, jusqu'à 40 Garrots d'Islande ont aussi été aperçus à ce site, un chiffre qui dépasse le seuil continental qui a été établi pour cette espèce, mais des groupes de cette taille sont généralement inhabituels. Au cours de l'hiver, le site est également fréquenté par un bon nombre de Harles huppés comme le démontrent les 1500 individus qui ont été recensés en 1996. Les Canards colvert, d'Amérique, chipeau et noir nichent également à cet endroit.

Enjeux de conservation
Les activités nautiques effectuées dans le secteur peuvent jouer un rôle en ce qui concerne le dérangement des oiseaux et l'érosion des rives. Les personnes qui visitent les héronnières et les forts bruits provenant des secteurs urbains des environs peuvent également être responsables des fatalités qui surviennent chez les jeunes hérons. La compétition apportée par les plantes non indigènes s'avère aussi un problème à cet endroit.

Le site a reçu le statut de Refuge d'oiseaux migrateurs en 1937 afin d'assurer la protection de la colonie de Grands Hérons. Il fait également partie d'une Zone d'intervention prioritaire et a été classé comme une zone sensible pour les oiseaux migrateurs. Il figure également parmi les sites potentiels pour devenir une Réserve écologique.

Habitat du Poisson
Une variété de poissons dulcicoles et diadromes cohabitent dans les différents habitats de cette ZICO. On peut trouver entre 70 et 80 espèces au total (incluant les mentions historiques) dans le secteur. Plusieurs espèces, telles le grand brochet, la perchaude et la carpe fréquentent les herbiers aquatiques et les zones inondables pour la fraie, l'alevinage et l'alimentation. D'autres, comme le doré jaune, l'espèce d'eau douce ayant la plus grande importance économique au Canada, préfèrent plutôt frayer en eaux vives. Une particularité de ce secteur est la présence de salmonidés (truites brunes et arc-en-ciel, et saumons) introduits pour la pêche sportive. Les saumons sont introduits dans les Grands Lacs et quelques-uns dérivent jusqu'au fleuve où ils sont parfois capturés par des pêcheurs sportifs. Il y a également de petits ensemencements de truites brunes et arc-en-ciel dans les zones de courant (dans le fleuve) pour la pêche sportive.

Plusieurs pressions menacent la disponibilité des habitats du poisson : la création de remblais, l'artificialisation des rives, l'expansion résidentielle, commerciale et industrielle ainsi que le développement du réseau routier, tandis que les rejets agricoles, industriels et urbains détériorent la qualité de l'eau. Le dard de sable, entre autres, est très vulnérable à la pollution et figure maintenant sur la liste des espèces menacées. Parmi les autres espèces en péril fréquentant le site, on trouve l'esturgeon jaune, le fouille-roche gris, le méné d'herbe, l'anguille d'Amérique et des mentions historiques de chevalier cuivré, un poisson endémique du Canada désigné en voie de disparition. De plus, la présence d'espèces envahissantes, comme le gobie à taches noires, met en danger la dynamique naturelle des écosystèmes et la régulation du niveau de l'eau à partir des Grands Lacs présente des risques pour les habitats de reproduction de certaines espèces.

Principales espèces présentes :
Achigan à petite bouche
Alose savoureuse
Anguille d'Amérique
Carpe
Chevalier cuivré
Dard de sable
Doré jaune
Esturgeon jaune
Fouille-roche gris
Grand Brochet
Maskinongé
Méné d'herbe
Perchaude
Truite brune
Truite arc-en-ciel
Saumon
Flore
Le secteur est caractérisé par des eaux claires et alcalines ayant un débit lent. Ceci favorise le développement d'herbiers aquatiques qui peuvent couvrir jusqu'à 50 % des plans d'eaux. Les herbiers submergés sont dominés par la vallisnérie américaine et le myriophylle à épi, tandis que les marais émergents sont peuplés par les scirpes, les sagittaires et les quenouilles. Plusieurs espèces de canards s'alimentent dans ces milieux, dont les fuligules qui affectionnent particulièrement la vallisnérie américaine.

L'érosion des berges, que ce soit en raison des facteurs naturels (vents, cycles de gel et de dégel, absence de glace pour protéger les berges au printemps) ou humains (vagues provoquées par le passage des navires), menace les habitats riverains. Les variations du niveau d'eau dans le corridor fluvial influencent l'écologie des espèces végétales et animales qui y vivent. Une diminution importante et prolongée des périodes d'immersion des berges pourrait avoir des conséquences sur la flore en favorisant la croissance d'espèces végétales plus terrestres, à caractère arbustif et même arborescent. En outre, la propagation d'espèces envahissantes exerce des pressions considérables sur la flore indigène de ces habitats.

Principales espèces présentes :
Myriophylle à épi – espèce envahissante
Quenouille à feuille étroites
Quenouille à feuilles larges
Sagittaire dressée
Sagittaire latifoliée
Scirpe d'Amérique
Scirpe des étangs
Vallisnérie américaine

 

dimanche 20 mars 2022

Arrondissement de LaSalle près de Verdun - Il y a 125 ans (1897) -

La région de Montréal accueillait sa toute première centrale hydroélectrique! 

Hydro-Québec 

Il y a 125 ans, la région de Montréal accueillait sa toute première centrale hydroélectrique! Mise en service en 1897, la centrale de Lachine marque un tournant important dans l’électrification de la métropole. Au moment de sa mise en service, la centrale occupe le 2e rang des installations les plus puissantes d’Amérique après celle de Niagara!
Mise à l’arrêt en 1931, le centrale de Lachine est finalement démantelée en 1948 pour laisser place à des technologies plus performantes. Vous pouvez toutefois profiter de votre prochaine visite au parc des Rapides pour observer les vestiges toujours présents de cette grande pionnière de l’hydroélectricité québécoise.


















vendredi 4 mars 2022

Par Karine Joly - 5 oiseaux d'ici !

 

NOUVELLES D'ICI

Lien:

https://nouvellesdici.com/actu/5-oiseaux-lasalle-verdun-oie-des-neiges-grand-harle-garrot-dislande-harle-couronne-canard-noir-montreal/?fbclid=IwAR1V3yLbgKdOFRhzwQMsPL6Cgmzo7c_y4MaAtMm1uLg0OgkxgU9EFNdJHGc


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Grand Harle

5 oiseaux d’ici : Oie des neiges, Grand Harle, Garrot d’Islande, Harle couronné et Canard noir

Jean-Marc Lacoste a pris des milliers de photos (et de vidéos !) d’oiseaux sur les berges de Verdun, au parc des Rapides à LaSalle ainsi qu’au parc Angrignon dans le Sud-Ouest.
Dans cette sixième collaboration spéciale en images, il nous propose de découvrir les noms et particularités de 5 oiseaux d’ici !

Noms d’oiseaux et… signes distinctifs

La nidification de tous ces oiseaux se fait dans notre secteur. Ce sont donc tous des oiseaux d’ici !

Garrot d'Islande

Garrot d’Islande
C’est un canard plongeur de taille moyenne qui ressemble à son cousin, le garrot à œil d’or. Classé comme espèce vulnérable, il se nourrit presque exclusivement de crustacés et d’insectes – et non pas de poissons.

Grand Harle

Grand Harle
Ce canard plongeur est aussi connu sous le nom de Grand Bec-scie. Il construit son nid dans un trou d’arbres. L’hiver, il ne migre pas mais se déplace simplement dans un endroit, lac ou rivière, où l’eau ne gèle pas.

Canard noir

Canard noir
Étant un oiseau naturellement prudent, ce canard est parmi les espèces les plus difficiles à attirer. Autrefois, c’était le canard barboteur le plus abondant de l’Est de l’Amérique du Nord. Depuis les années 1950, sa population a diminué de moitié.

Oie des neiges

Oie des neiges
C’est probablement l’espèce d’oie la plus abondante au Canada. Elle possède une langue et un bec puissants. L’oie des neiges doit parcourir d’énormes distances vers ses aires de nidification en Arctique. Une source d’émerveillement pour les observateurs !

Harle couronné

Harle couronné
Ce canard plongeur vit près des plans d’eau des forêts. On peut l’arpercevoir dans les parcs lors des migrations. Présent sur tout le territoire du Québec au sud de la Baie-James, il préfère nicher dans les cavités des arbres, près de l’eau, entre 3 et 6 mètres du sol.

Où apercevoir ces oiseaux d’ici ?

Le parc des Rapides à LaSalle reste l’un des meilleurs endroits pour apercevoir ces oiseaux (en fonction de la période de l’année) et bien d’autres.

Jean-Marc Lacoste
(Crédit photo : Hélène Racine)

Jean-Marc Lacoste
Collaboration spéciale
Résident de Verdun depuis toujours, Jean-Marc Lacoste est l’un des photographes attitrés des stars des berges et du parc des Rapides, les centaines d’oiseaux qui les fréquentent. Bénévole pour Héritage Laurentien, l’ancien élu partage aussi son amour des oiseaux au cours de conférences dans les écoles primaires d’ici.

Toutes les photos d’oiseaux de cet article ont été prises par Jean-Marc Lacoste.


jeudi 3 mars 2022

5 oiseaux d’ici : Pie grièche grise, Éperviers, Mésange à tête noire et Sittelle à poitrine blanche

 

NOUVELLES D'ICI

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Pie grièche grise
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5 oiseaux d’ici : Pie grièche grise, Éperviers, Mésange à tête noire et Sittelle à poitrine blanche

Jean-Marc Lacoste a pris des milliers de photos (et de vidéos !) d’oiseaux sur les berges de Verdun, au parc des Rapides à LaSalle ainsi qu’au parc Angrignon dans le Sud-Ouest.
Dans cette cinquième collaboration spéciale en images, il nous propose de découvrir les noms et particularités de 5 oiseaux d’ici !

Noms d’oiseaux et… signes distinctifs

La nidification de tous ces oiseaux se fait dans notre secteur. Ce sont donc tous des oiseaux d’ici !

Mésange à tête noire

Mésange à tête noire
Elle est capable de se souvenir pendant 28 jours au moins de l’endroit où elle a caché de la nourriture. La nuit, la mésange à tête noire peut abaisser la température de son corps de 10 à 12 degrés pour conserver son énergie.

Pie grièche grise

Pie grièche grise
Suivant un régime majoritairement carnivore, elle empale souvent sa proie sur des épines (ou du fil barbelé !) pour la manger. Idéalement, cette proie est un petit mammifère de type campagnol.

Cardinal rouge

Cardinal rouge
Il vit dans les forêts, les parcs et les banlieues mais il est rarement observé au nord de la ville de Québec. Le Cardinal défend son territoire même contre ses propres reflets. Si le mâle est rouge vif, la femelle est plutôt beige avec les ailes et la queue rougeâtres.

Sittelle à poitrine blanche

Sittelle à poitrine blanche
C’est une résidente des forêts de feuillus. La sittelle à poirtrine blanche ne migre pas pendant l’hiver, mais elle peut rejoindre d’autres groupes d’oiseaux en fréquentant des mangeoires.

Épervier de Cooper

Épervier de Cooper
Contrairement à d’autres rapaces d’Amérique du Nord, cet épervier n’est pas un opportuniste. Il planifie soigneusement toutes ses attaques, restant caché de sa victime jusqu’à ce qu’elle s’éloigne suffisamment loin du couvert, ce qui lui laisse peu de chances.

Où apercevoir ces oiseaux d’ici ?

Le parc des Rapides à LaSalle reste l’un des meilleurs endroits pour apercevoir ces oiseaux (en fonction de la période de l’année) et bien d’autres.

Jean-Marc Lacoste
(Crédit photo : Hélène Racine)

Jean-Marc Lacoste
Collaboration spéciale
Résident de Verdun depuis toujours, Jean-Marc Lacoste est l’un des photographes attitrés des stars des berges et du parc des Rapides, les centaines d’oiseaux qui les fréquentent. Bénévole pour Héritage Laurentien, l’ancien élu partage aussi son amour des oiseaux au cours de conférences dans les écoles primaires d’ici.

Toutes les photos d’oiseaux de cet article ont été prises par Jean-Marc Lacoste.