dimanche 26 mai 2019

Secteur des Rapides: LaSalle / Verdun / Angrignon


26 mai 2019
Dans le secteur des Rapides: LaSalle / Verdun / Angrignon

1- Montage vidéo des participants du site 
Youtube: : https://youtu.be/qUWqswhGl7E

2- L'ensemble des photos est sur Flickr
en cliquant sur l'en-tête ci-dessous:







samedi 18 mai 2019

Paruline orangée - oiseaux rares du Québec au parc Angrignon -




Page des oiseaux rares du Québec

Photo du jour


Paruline orangée
Parc Angrignon, Montréal, 17 mai 2019, © Sylvain Messier, Michel Paquin, Jean Bélanger, Marty Swindells, Yves Roy, Danielle Champagne, Jean-Marc Lacoste et plusieurs autres

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Onrtario - Ministère de l'environnement - " La paruline orangée a déjà été évaluée comme une espèce en voie de disparition lors de l’entrée en vigueur de la Loi sur les espèces en voie de disparition en 2008. Une réévaluation en mai 2017 montre que le statut de la paruline orangée n’a pas changé. "
" Les principales menaces qui pèsent sur la paruline orangée sont la destruction de l’habitat provoquée par l’enlèvement des arbres morts et vivants et le drainage des marécages arborescents qui constituent son habitat exclusif. "
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jeudi 16 mai 2019

Le Devoir 16 mai 2019 par Alexandre Shields


Le menace plane sur de nombreux oiseaux du Québec



Les données recueillies pendant les travaux pour la rédaction de l’atlas indiquent que le canard branchu (mâle, sur la photo) se porte bien, malgré un recul des milieux humides au Québec.
Photo: Éric Deschamps Les données recueillies pendant les travaux pour la rédaction de l’atlas indiquent que le canard branchu (mâle, sur la photo) se porte bien, malgré un recul des milieux humides au Québec.

L’ouvrage pourrait être qualifié de monumental, à l’image du travail qui a été nécessaire pour sa réalisation. Plus de 100 000 heures de travail ont été menées sur le terrain par plus de 1800 collaborateurs, qui ont, sur une période de cinq ans, observé, noté, tendu l’oreille et confirmé la présence de 253 espèces d’oiseaux qui se reproduisent sur le territoire québécois.
« Sans prétention, c’est le travail le plus complet jamais réalisé en ornithologie au Québec », laisse tomber Michel Robert, codirecteur du Deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, qui paraît ces jours-ci.
En incluant les travaux de recensement détaillés menés sur le terrain, mais aussi la compilation des données et la rédaction, la préparation de cet atlas a nécessité près d’une décennie de travail. Ce beau livre, publié 25 ans après le premier ouvrage du genre, est donc « l’ouvrage scientifique de référence » pour les espèces qui nichent sur l’immense territoire qui se situe au sud du 50e parallèle, souligne le directeur de l’Observation des oiseaux de Tadoussac, Pascal Côté.
On y traite bien sûr de la répartition, des effectifs et de la situation globale d’espèces relativement connues : la mésange à tête noire (dont la population est en « forte hausse »), la bernache du Canada (qui s’est adaptée aux « milieux habités »), le merle d’Amérique (victime malheureuse de « prédateurs » comme le chat domestique), le pygargue à tête blanche (dont les effectifs se sont relevés « de façon spectaculaire ») ou encore le moineau domestique, dont la population aurait chuté de plus de 70 % depuis 1990.
Les ornithologues professionnels et amateurs qui ont pris part aux recherches pour découvrir des indices de nidification ont aussi mené des travaux pour retrouver la trace d’espèces nocturnes, et donc plus difficiles à observer, ou encore d’espèces en forte diminution.
C’est le cas du rarissime pluvier siffleur, dont il ne subsisterait pas plus d’une vingtaine de couples aux Îles-de-la-Madeleine, en raison de « l’activité humaine » sur les plages où il niche. La situation est tout aussi dramatique pour des variétés d’hirondelles, constate Michel Robert. C’est le cas de l’hirondelle de rivage, une espèce dont la population au Québec a connu « une baisse spectaculaire qui serait de l’ordre de 99 % » depuis 1970.
Dégradation
À la lumière de l’état de situation de la faune aviaire dressé dans l’atlas, M. Robert évalue d’ailleurs que la situation s’est dégradée pour une majorité des espèces recensées au cours des dernières années.
Les espèces les plus touchées sont les oiseaux dits « insectivores aériens », donc qui se nourrissent d’insectes volants. C’est le cas des hirondelles et des engoulevents, mais aussi du martinet ramoneur, désigné comme « menacé » au Canada et qui « subit probablement les contrecoups de l’utilisation des pesticides » et de la réduction marquée des insectes.
D’autres espèces, qualifiées de « champêtres », ont subi des déclins importants en raison de l’urbanisation et de l’industrialisation de l’agriculture au Québec, qui s’est tournée davantage vers la monoculture. L’exemple de l’alouette hausse-col est particulièrement éloquent, selon Michel Robert. Autrefois « très commun dans nos campagnes », cet oiseau a accusé un recul sévère depuis une trentaine d’années. L’atlas évoque une chute de plus de 75 % des effectifs depuis 1990.
Le déclin des milieux naturels, dont l’éradication de très nombreux milieux humides du sud de la province, a également eu des effets néfastes. Pour Pascal Côté, il importe donc de mieux protéger ces milieux, mais aussi les « vieux peuplements » de la forêt boréale, un milieu naturel qui constitue « la plus importante pouponnière d’oiseaux en Amérique du Nord ». Or, l’industrie forestière ne cesse de gruger ces territoires, notent les auteurs de l’ouvrage.
Le directeur de l’Observatoire des oiseaux de Tadoussac estime qu’il serait en outre pertinent de s’intéresser à la situation loin du territoire québécois, puisque plusieurs espèces (dont celles de la famille des parulines) migrent sur plusieurs milliers de kilomètres chaque année, pour se rendre parfois jusqu’en Amérique centrale en période hivernale. Elles subissent donc les impacts de la dégradation ou de la destruction des milieux naturels tropicaux, qui enregistrent aussi des reculs marqués.
Retour des rapaces
Pascal Côté et Michel Robert soulignent par ailleurs que certaines espèces se portent globalement mieux depuis quelques années. C’est le cas de certains rapaces, dont le faucon pèlerin et l’épervier de Cooper, deux oiseaux qu’on peut voir en milieux habités et dont l’existence a longtemps été menacée par l’usage de DDT, un produit toxique qui fragilisait la coquille des oeufs.
« Ils ont des succès de reproduction incomparables par rapport à ce qui existait il y a de cela 25 ans, explique M. Robert. Et la perception du public a changé par rapport aux rapaces. Avant, ceux-ci étaient perçus comme des prédateurs qui s’attaquaient à différentes espèces. Il y avait une mauvaise presse et beaucoup d’abattage de ces oiseaux. Mais les choses ont changé et il y a aussi eu des programmes de rétablissement pour certains oiseaux. »
Le suivi de plusieurs espèces est aussi plus important que jamais. Par exemple, l’Observatoire des oiseaux de Tadoussac mène des programmes annuels de recensement des oiseaux, dont les rapaces, qui utilisent systématiquement le secteur des dunes de Tadoussac dans leur route migratoire. Dans le cas des nyctales, Pascal Côté coordonne aussi un programme intensif de captures et de baguage des oiseaux, qui peuvent ainsi être suivis dans leur migration, laquelle peut les amener dans le sud des États-Unis.
D’ailleurs, ces travaux, tout comme ceux qui ont permis la réalisation de ce Deuxième atlas des oiseaux nicheurs du Québec méridional, sont le fait de véritables « passionnés », insiste Michel Robert.
« L’ornithologie est aussi un loisir qui est en augmentation foudroyante depuis au moins une vingtaine d’années, ajoute-t-il. D’un point de vue global, il semblerait que c’est même en train de dépasser la popularité de l’horticulture. Cet intérêt, on le voit chez ceux qui aiment photographier des oiseaux, ou encore installer une mangeoire, mais on le voit aussi chez les ornithologues un peu cinglés qui vont faire des centaines de kilomètres pour voir une espèce rare. »

mardi 14 mai 2019

Université de Montréal - Changements climatiques: les oiseaux de forêt boréale migreront vers le nord




Changements climatiques: les oiseaux de la forêt boréale migreront vers le nord

  • FORUM
  •  
  • LE 22 NOVEMBRE 2018
  •  
  • DANIEL BARIL
Au cours des prochaines décennies, l’habitat des oiseaux de la forêt boréale du Québec connaîtra des transformations majeures dues aux changements climatiques.

D’ici 30 ans, des espèces d’oiseaux qu’on rencontre aujourd’hui uniquement dans les basses Laurentides et dans la vallée du Saint-Laurent pourraient se retrouver dans le Nunavik.
Au cours des prochaines décennies, l’habitat des oiseaux de la forêt boréale du Québec connaîtra des transformations majeures dues aux changements climatiques. Des espèces qu’on ne rencontre aujourd’hui que dans les basses Laurentides et dans la vallée du Saint-Laurent pourraient se retrouver sur les rives de la baie d’Ungava dans une trentaine d’années.
C’est l’un des constats qui ressort d’une étude prospective sur la distribution des espèces aviairesréalisée par Liliana Perez, professeure au Département de géographie de l’Université de Montréal, et deux chercheurs sous sa direction, soit Jonathan Gaudreau, diplômé de la maîtrise, et Saeed Harati, doctorant.
«Notre étude porte sur la disponibilité des niches écologiques de 37 espèces d’oiseaux qui résident à l’année dans la forêt boréale, précise Mme Perez. Nous avons analysé l’effet d’une augmentation du gaz carbonique sur ces niches selon deux scénarios de concentration et projeté les résultats pour 2050 et 2070.»
Ces 37 espèces regroupent notamment le geai gris, la mésange boréale, la mésange à tête noire, le corbeau commun, le gros bec errant, le roitelet à couronne rubis, la sittelle à poitrine rousse, le junco ardoisé et plusieurs variétés de parulines, de macareux et de bruants.

Températures et précipitations déterminantes

Les chercheurs ont d’abord cerné quelles variables géographiques et bioclimatiques sont les plus importantes pour assurer les conditions propices à l’établissement des espèces retenues. Six variables se sont avérées déterminantes: l’écart annuel entre les températures maximale et minimale, la température moyenne pendant le trimestre le plus froid, les précipitations saisonnières, les précipitations durant la saison la plus humide, l’élévation du sol et la disponibilité de l’eau.
«Ces six variables expliquent 53 % de la distribution spatiale des 37 espèces de notre étude, soutient la professeure. Les deux facteurs principaux sont la température moyenne durant la saison froide et les précipitations pendant la saison humide. Plus la température du trimestre le plus froid est élevée à un endroit donné, plus le nombre d’espèces d’oiseaux à cet endroit sera haut. Le même rapport s’observe pour les précipitations au cours de la saison des pluies.»
En revanche, plus les écarts de températures et de précipitations sont grands durant l’année, moins le nombre d’espèces présentes sera élevé.
Afin de connaître les répercussions des changements climatiques sur ces habitats et de là sur l’abondance des espèces aviaires, les chercheurs ont par la suite mesuré l’effet que pourraient avoir des concentrations de gaz carbonique (CO2) de l’ordre de 538 ppm (parties par million) et de 670 ppm. À titre de comparaison, le niveau actuel de CO2 dans l’atmosphère est de 410 ppm.

Cap sur le nord

Dans les deux cas, les projections montrent une expansion marquée vers le nord des habitats de la majorité des espèces concernées. Avec une concentration de 538 ppm de CO2, des habitats au sud d’une ligne allant de la réserve faunique La Vérendrye jusqu’au lac Saint-Jean et favorables à une vingtaine d’espèces (zones jaunes sur les cartes) pourraient s’étendre au-delà du 50e parallèle, soit jusqu’au lac Mistassini.
Tout le sud du Québec, de Mont-Laurier jusqu’à l’île d’Anticosti, abriterait des habitats propices aux 37 espèces (zones vert foncé). Par contre, les habitats du sud-ouest de la Montérégie et de la région du lac Manouane et du réservoir de la Chute-des-Passes (entre le lac Saint-Jean et le réservoir Manicouagan) seraient perdus. «Ça ne veut pas dire qu’il n’y aurait plus d’oiseaux, mais que ces territoires ne seraient pas favorables aux espèces actuelles», souligne Mme Perez.
En 2070, les zones favorables aux 37 espèces seraient encore plus étendues, avec toutefois une perte d’habitats dans la région des Escoumins, sur la rive nord du Saint-Laurent, et, sur la rive sud, entre Trois-Pistoles et Rimouski. «Ces pertes seraient probablement dues à la montée du niveau des eaux du Saint-Laurent», estime-t-elle.

Paradoxe nordique

Avec une concentration de CO2 de 670 ppm, les habitats du nord-est de la baie d’Ungava pourraient abriter une vingtaine d’espèces boréales en 2050. Selon la chercheuse, ce scénario devient «inquiétant» en 2070. Les habitats propices aux 37 espèces s’étendraient alors au-delà du 50e parallèle, soit jusqu’au Labrador. Tout le territoire entre la baie d’Ungava et le Labrador pourrait héberger une vingtaine d’espèces à l’année.
Cette projection illustre ce que les chercheurs appellent le paradoxe nordique de la biodiversité: alors que la hausse des températures représente un risque d’extinction pour plusieurs espèces, leur nombre dans les régions nordiques devrait s’accroître.
«C’est toutefois préoccupant parce que cela signifie un déséquilibre important des écosystèmes, dont le dégel du pergélisol, déclare la géographe. Il y aura moins de migration dans le sud du Québec, mais de nouvelles espèces vont s’y installer, ce qui augmentera la compétition pour les ressources. L’effet de cette compétition est inconnu. Si les espèces du sud se déplacent vers le nord, il faudra aussi voir à préserver des habitats qui leur soient favorables et limiter les coupes forestières.»
Ces travaux sont à poursuivre afin de préciser quelles espèces bénéficieront ou souffriront de ces changements climatiques.

lundi 6 mai 2019

Le retour du dindon sauvage


Monde

Le retour du dindon sauvage ne fait pas que des heureux

Le retour du dindon sauvage ne fait pas que des heureux

Photo: Marc Serota
BOSTON — Au Québec comme ailleurs, le retour du dindon sauvage ne fait pas que des heureux.
Après avoir été exterminé de la Nouvelle-Angleterre dans les années 1800, l’oiseau effectue un retour qualifié de succès spectaculaire pour la restauration de la faune.
Mais au fur et à mesure que le dindon sauvage envahit les zones urbaines, les conflits se multiplient: des jardins sont saccagés, des voitures endommagées, et des animaux de compagnie et des humains attaqués. Au Québec, une femme de l’Outaouais a défrayé la chronique l’an dernier quand un oiseau s’est introduit avec fracas dans son salon.
Les plaintes ont explosé depuis trois ans dans la région de Boston, causant des maux de tête aux policiers et aux responsables qui doivent gérer la situation. Les dirigeants bostonnais ont reçu 60 plaintes l’an dernier, soit trois fois plus que l’année précédente. Trois villes voisines — Somerville, Belmont et Brookline — totalisent 137 plaintes depuis le début de l’année.
«Il y a quelques années, c’était davantage des incidents isolés ici et là, explique le biologiste David Scarpitti. Mais maintenant ça commence à se répandre dans des communautés tout autour de Boston.»
Souvent les plaintes ne sont rien de plus qu’un dindon égaré qui bloque la circulation, mais dans au moins cinq cas les policiers ont dû ouvrir le feu pour protéger la sécurité du public. Une femme de 72 ans sortie marcher affirme avoir été blessée quand elle a été attaquée et projetée au sol par un groupe de dindons.
Les dindons sauvages sont nettement plus forts et rapides que ceux qu’on déguste à Noël. Les mâles, en particulier, doivent prouver leur agressivité physique s’ils veulent gravir la hiérarchie, et ils perçoivent parfois les humains comme des rivaux.
«Les dindons sauvages ne veulent pas vraiment blesser les humains — ça fait simplement partie de la dynamique de leur groupe, précise M. Scarpitti. Ils perdent de vue que les dindons sont des dindons et des humains des humains. Ils veulent simplement établir leur dominance sur n’importe quoi.»
Même les premiers Américains ont été témoins de la témérité de ces oiseaux. Benjamin Franklin a écrit que le dindon est un «oiseau courageux qui n’hésitera pas à attaquer (un soldat britannique) qui envahirait (son territoire) en portant un manteau rouge».
Les dirigeants de la ville de Cambridge assurent qu’ils sont à élaborer un plan pour régler le problème. À Brookline, les responsables conseillent aux résidants «d’avancer vers le dindon avec un air de confiance».
Des experts expliquent que les résidants qui laissent de la nourriture à portée des oiseaux sont partiellement responsables de la situation, puisque cela encourage les dindons à s’installer dans un secteur, en plus de les aider à traverser l’hiver.
Des villes du New Jersey, de l’Iowa et de l’Oregon interdisent maintenant de nourrir les dindons sauvages, tandis que la pratique est interdite dans tout le Montana. Mais l’idée est moins populaire à Boston, où plusieurs applaudissent le retour de cet oiseau emblématique.

mercredi 1 mai 2019

Secteur des Rapides: LaSalle/Verdun/Parc Angrignon

1er mai 2019
Dans le secteur des Rapides: LaSalle / Verdun / Angrignon
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