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dimanche 21 mars 2021

Canard

 

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Le Fuligule à collier habite nos lacs en été. Latin : Aythya collaris Anglais : Ring-necked Duck Ordre :...

Fuligule à collier

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dimanche 14 mars 2021

Québec Oiseaux et code de conduite

 


Certaines activités humaines causent suffisamment de torts aux oiseaux sauvages sans que des comportements irresponsables de la part de ceux qui observent ou photographient les oiseaux ne contribuent à aggraver la situation. Le Regroupement QuébecOiseaux invite donc toute personne qui observe ou photographie les oiseaux à suivre les recommandations du présent Code de conduite, qui vise à protéger les oiseaux et leurs habitats ainsi qu'à préserver la popularité et la réputation du loisir ornithologique.

On doit éviter de déranger les oiseaux. Il est donc essentiel de :

  • ne pas effrayer ou pourchasser les oiseaux, ni les exposer au danger;
  • ne pas importuner les oiseaux pendant qu’ils se reposent, en particulier les oiseaux nocturnes durant le jour;
  • ne pas s'approcher des nids, ni perturber les oisillons ou leurs parents;
  • ne pas utiliser d'enregistrements sonores, ni imiter la voix des oiseaux lorsqu'ils sont en période de reproduction ou lorsque les conditions risquent de leur être néfastes;
  • ne pas amener chiens ou chats aux endroits fréquentés pas les oiseaux.

On doit préserver les habitats des oiseaux. Il est donc essentiel de :

  • demeurer dans les sentiers;
  • ne pas endommager la végétation;
  • ne pas déranger ni altérer les abords et le camouflage des nids;
  • ne pas laisser de déchets, même biodégradables, ailleurs qu'aux endroits prévus à cette fin.

On doit respecter les propriétés privées et publiques. Il est donc essentiel de :

  • respecter les directives affichées;
  • obtenir la permission avant d'entrer sur une propriété privée;
  • laisser les entrées et les passages dégagés;
  • refermer les barrières et ne pas altérer les clôtures;
  • ne pas déranger les animaux de ferme ni piétiner les cultures;
  • communiquer vos observations aux personnes qui vous ont permis d'accéder à leur propriété.

On doit respecter les autres. Il est donc essentiel de :

  • réduire les bruits incommodants, comme ceux des portières d'auto;
  • parler à voix basse et restreindre les conversations au minimum;
  • permettre à chacun d'observer les oiseaux et aider les personnes moins expérimentées;
  • traiter les autres avec courtoisie;
  • faire connaître ou rappeler les recommandations de ce Code de conduite, au besoin.

On doit faire preuve de discernement avant de diffuser la présence d’un oiseau. Il est donc essentiel de :

  • bien évaluer si l’oiseau peut tolérer le dérangement causé par une affluence, en particulier en période de reproduction;
  • bien évaluer si le site peut supporter une affluence de façon convenable et sécuritaire;
  • ne pas divulguer la présence d’un oiseau qui se trouve sur un terrain privé sans avoir informé le propriétaire de l’affluence que cela risque d’entraîner et sans avoir obtenu son autorisation;
  • ne pas hésiter à demander conseil à des personnes plus expérimentées avant de prendre la décision de diffuser la présence de l’oiseau.

Les 10 pièges à éviter pour l’ornithologue débutant

https://gooiseaux.ca/pieges-debutant/

Voici 10 pièges que j'ai remarqués chez les ornithologues débutants au fil des années. Je vous offre aussi des trucs pour pouvoir les éviter!

 

1- Décrire les oiseaux de façon trop sommaire

C’est immanquable, ceux qui connaissent peu les oiseaux décrivent souvent leur observation seulement en utilisant la couleur.

Le premier élément à mentionner est plutôt le type d’oiseau dont vous parlez. Par exemple : Un canard? Quelque chose qui ressemble à un héron? Un oiseau de proie? Un petit oiseau dans les arbres (passereau)?

Lorsque vous parlez des couleurs, dites où elles se trouvaient sur le corps de l'oiseau. Sur le dos? Au ventre? Sous les ailes?

Ensuite, remarquez le type de bec et de queue, le patron de la tête, autant de petits détails que vous pouvez.

Tout cela aidera la personne à qui vous demandez de l'aide pour identifier votre oiseau avec votre description. Par contre, il est aussi possible que cela ne soit pas suffisant. Rien n'est mieux que d'identifier vous-même votre oiseau.

 

2- Ne se fier qu'à un seul critère pour l’identification

Un oiseau est un tout et des variations importantes de plumage peuvent survenir entre les individus. Parfois, un critère semble appartenir à une seule espèce si on se fie à une illustration dans un livre du spécimen parfait, mais il faut regarder l’ensemble de l’oiseau pour arriver à la bonne identification.

En général, on pourrait dire qu’un minimum de trois critères devrait être utilisé pour le distinguer des espèces semblables et arriver au nom précis, une fois que vous avez cerné la catégorie d’oiseau à laquelle il appartient.

Si une autre espèce lui ressemble, il est important de savoir pourquoi ce n’est pas l’autre espèce.

En été, surtout à partir du mois de juillet, si vous trouvez que votre oiseau ressemble beaucoup à telle espèce et aucune autre, mais certains traits ne correspondent pas, trouvez dans un guide le plumage du jeune, car c'est peut-être à lui que vous avez affaire.

 

3- S’attarder au ton de la couleur sur l’oiseau

Il m'est arrivé d'entendre que, par exemple, ça ressemblait à un Cardinal rouge, oui, car il avait cette forme et une huppe, mais ce n'était pas le même rouge qu'il avait.

En ornithologie, rouge, c’est rouge, peu importe le type de rouge. Brun, c’est brun. Gris, c’est gris. Bleu, c’est bleu. On ne s’attarde pas souvent au ton de chacune des couleurs, car ce n’est pas utile.

En fait, selon l’éclairage, le sexe de l’oiseau, son âge et la période de l’année, le ton de la couleur peut changer. Cela importe peu pour l'identification de l'espèce.

Gardons cela au plus simple en se repérant avec les couleurs de base sur l’oiseau.

 

4- Vouloir à tout prix arriver au nom

Si vous êtes débutant, il est inévitable que vous croiserez des oiseaux que vous ne pourrez pas identifier avec précision. C’est que vous ne savez pas encore quoi regarder précisément rapidement, ce qui est normal.

C’est en vous exerçant souvent que vous arriverez à le faire automatiquement.

Cependant, même une fois que vous serez plus expérimenté, gardez en tête que même les ornithologues les plus aguerris peuvent croiser un oiseau sans avoir la chance de le voir suffisamment bien pour lui donner un nom précis.

Dans ces cas, il faut rester humble et admettre qu’on n’est pas certain de l’identification.

Si vous arrivez à déterminer quelques espèces possibles selon ce que vous avez vu et que vous voyez dans le livre quels critères vous devrez regarder la prochaine fois pour pouvoir les distinguer, ce sera déjà un grand apprentissage!

 

5- Trop se fier à sa mémoire

On entend souvent que le cerveau est une faculté qui oublie. J’ajouterais même que le cerveau peut se faire croire facilement qu’il a vu telle ou telle chose, même si elle n’existait pas, études à l'appui!

On n’y peut rien, expérimenté ou pas, notre cerveau arrive très bien à imaginer des souvenirs!

Quand vous observez les oiseaux, emportez toujours un calepin avec vous. Il est utile pour y noter les espèces observées, mais surtout pour y noter les caractéristiques que vous avez remarquées sur les oiseaux à identifier. Notez tout ce que vous pouvez avant même d'ouvrir votre guide d'identification.

 

6- Utiliser seulement l’appareil photo

Prendre des photos, c'est parfois pratique pour vérifier vos observations à la maison ou pour faire identifier vos oiseaux par quelqu’un d’autre.

Cependant, sur le terrain, rien n’est plus pratique que de bonnes jumelles.

Vous y verrez toujours mieux l’oiseau, sous différents angles, car il bouge. De plus, s’il s’envole vite, il est beaucoup plus rapide de prendre ses jumelles que de démarrer son appareil.

 

7- Ignorer les cartes de distribution

Regardez les cartes de distribution des espèces avant de déterminer l’identification finale de votre oiseau.

S’il n’est pas censé être présent au Québec, remettez automatiquement en doute votre identification et essayez de trouver une autre espèce qui ressemble à votre oiseau. Si vous n'en trouvez pas d'autres, il est possible que ce soit bien un oiseau égaré, mais les chances sont tout de même faibles.

La carte de distribution vous renseigne aussi sur la période où l’oiseau est présent dans votre région. Tenez-en compte.

 

8- Ne pas se faire confiance

Vous avez l’habitude de faire confirmer vos observations par un habitué? C’est très bien, mais remarquez comment ils s’y sont pris pour faire l’identification et faites comme eux!

Si vous vous êtes exercé pendant un bon bout de temps, que vous observez tous les critères principaux de l'oiseau et que vous savez pourquoi vous éliminez toutes les autres possibilités, vous avez sûrement raison!

Et puis, si vous vous trompez, ce n’est pas la fin du monde. Vous aurez appris beaucoup plus qu’en demandant simplement à quelqu’un d’autre!

 

9- Se limiter à la technologie

Il existe un tas d’outils technologiques comme compléments pour l’observation des oiseaux, mais il demeure que le guide d’identification des oiseaux en format papier est toujours l’outil le plus pratique.

Le guide d'identification demande un peu de familiarisation pour l’utiliser efficacement, mais le temps passé à l’apprivoiser sera très rentable à plus long terme!

Les outils électroniques sont des outils complémentaires, mais lorsque vous êtes dehors, en face d’un oiseau, il est très pratique de savoir utiliser son guide d’identification d’oiseaux pour le trouver rapidement, sur place.

 

10- Se décourager devant un groupe d’espèces d'oiseaux

Certains groupes d’espèces d'oiseaux peuvent être moins motivants ou se ressembler trop et nous décourager. Cependant, ça vaut la peine de les étudier quand même, car très bientôt, vous croiserez ces oiseaux et vous serez bien heureux de les connaître un peu!

Certains ornithologues développent même une passion pour les oiseaux plus difficiles à identifier.

Et ne vous faites pas d’idée, les goélands sont très intéressants quand on prend la peine de s’y attarder. En plus, des espèces rares peuvent se cacher parmi eux!


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Ornithologue

L'ornithologie est l'étude des oiseaux, notamment l'étude de leur physiologie, de leur comportement, de la structure de leur population et de la manière dont ils utilisent leur environnement. Les ornithologues peuvent participer à différents projets, par exemple, protéger des espèces menacées de disparition comme la grue blanche et le faucon pèlerin ou résoudre des problèmes pratiques comme maintenir les oiseaux détritivores à distance des sites d'enfouissement et empêcher les oies de faire leur nid près des aéroports. Étant donné la nature migratoire de plusieurs espèces d'oiseaux, les connaissances et l'expertise des ornithologues en matière de gestion et de préservation des écosystèmes ont eu des répercussions locales, provinciales et internationales.

En Bref

Imaginez que vous marchez dans les eaux riveraines troubles d'un lac avec vos grandes bottes-pantalon de néoprène en vous enfonçant tranquillement à chaque pas dans le fond boueux. Vous vous apprêtez à faire un autre pas de géant en transportant un sac à dos rempli d'appareils d'enregistrement de données et vous prenez soin de garder hors de l'eau les jumelles qui pendent à votre cou. Vous êtes un ornithologue et vous travaillez pour une société de conseil en environnement qui a été chargée de mener une étude sur les habitats de ce terrain marécageux. Une proposition a été émise à l'effet de limiter l'aménagement de ces terres humides vulnérables et on vous a envoyé dans cette région afin de faire un inventaire précis du nombre de couples reproducteurs de chaque espèce d'oiseau qui utilise ce marais pour nicher. Les résultats de votre étude influeront sur la décision concernant l'avenir de cet habitat important.


En tant qu'ornithologue, vous êtes un spécialiste des oiseaux de la région. Vous commencez votre étude en identifiant les espèces d'oiseaux qui vivent dans le marécage et à proximité. Vous surveillez chacune des espèces et observez la manière dont elles utilisent cet habitat, notamment l'endroit où elles construisent leurs nids et trouvent leur nourriture. Vous consignez les données sur leurs habitudes de pariade, le nombre de petits pour chaque paire d'oiseaux et le temps nécessaire aux oisillons pour quitter le nid. Vous accorderez aussi une attention toute particulière à la réaction de ces oiseaux lorsque vous vous trouvez sur leur site de nidification. Si on permettait l'aménagement de cet endroit, ces oiseaux devraient s'adapter à beaucoup plus que l'empiétement des humains et à la circulation automobile. Mais en prenant des notes sur la grande variété des espèces et sur l'abondante faune aviaire qui prospère dans cette région, vous fournissez la documentation nécessaire pour démontrer l'importance de cet habitat sauvage. Comme le développement humain ne cesse d'empiéter sur les habitats disponibles, votre étude démontrera l'importance de protéger ceux qui restent.

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lundi 25 janvier 2021

Verdun, fondée en 1671

 

À la découverte de Verdun, quartier sur la rive du Saint Laurent

Mark Hamilton

À NOTER : À partir de juin 2020, les commerces rouvrent progressivement et plusieurs activités publiques sont de nouveau accessibles à Montréal. Les lignes directrices de la santé publique à propos de la distanciation physique et de l’utilisation de masques non médicaux doivent cependant être respectées. Les lecteurs sont encouragés à visiter le site web des commerces et des attraits mentionnés dans cet article ou à appeler ces derniers afin de vérifier s’ils sont ouverts et de connaître leurs heures d’ouverture.

Il suffit d’une balade dans les rues commerçantes de Verdun, un secteur situé au sud-ouest de la ville, pour constater à quel point le quartier, en bordure du Saint-Laurent, est vivant. Il faut dire que Verdun, fondée en 1671, est l’une des plus anciennes communes du Canada. Arrondissement montréalais depuis 2002, date à laquelle il a fusionné avec la métropole, l’endroit n’a néanmoins rien perdu de son charme.

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Au fil de l’eau

L’histoire de Verdun est intimement liée à sa proximité avec le Saint-Laurent. Les espaces verts qui bordent ses rives ont d’ailleurs été aménagés afin de protéger le secteur des inondations. Durant leurs temps libres, les résidants du quartier aiment se détendre dans ces parcs, jouer au soccer, au football ou au base-ball dans leurs installations sportives ou encore faire du vélo sur la piste cyclable qui longe le fleuve. Le plus important site archéologique préhistorique de l’île de Montréal a été découvert sous les fondations de la Maison Nivard-De-Saint-Dizier. Comme quoi nous ne sommes pas les premiers à profiter de la vue à cet endroit !

En empruntant le pont Champlain, on arrive à L’Île-des-Sœurs, dans le même arrondissement, un secteur résidentiel arboré non loin du centre-ville, avec tout ce qu’il faut pour recharger ses batteries et trouver l’inspiration, dont de beaux parcs et des sentiers le long du fleuve, sans oublier le Strøm spa nordique.

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Urbain et unique

À quelques pâtés de maisons seulement du Saint-Laurent, la zone commerçante de Verdun (grosso modo, à l’intersection des rues de l’Église et Wellington) est dotée de jolies boutiques et de nouveaux bistros, mais a conservé le caractère ouvrier qui lui confère encore sa personnalité.

À cette même intersection, les deux clochers de l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ombragent le secteur à la belle saison, et l’église présente toute l’année des concerts et des événements dans son intérieur baroque. Elle peut être le point de départ d’une visite du quartier qui fera le bonheur des architectes et des férus d’architecture. On y trouve en effet une vaste palette de styles, des escaliers en spirale typiquement montréalais au modernisme de l’Auditorium de Verdun en passant par les quatre édifices de L’Île-des-Sœurs construits par le célèbre Mies Van der Rohe.

Les Verdunois aiment garder la forme. C’est pourquoi, près des serres municipales, sur les berges du Saint-Laurent, une grande piste de danse extérieure a été installée où s’essayer à la salsa, au tango et au country, entre autres. L’occasion rêvée de faire quelques steppettes avec des locaux! Envie de piquer une tête ? Le Natatorium est un petit bijou Art déco inauguré en 1940 dont le bassin extérieur peut accueillir 1500 nageurs (ce qui en a déjà fait la plus grande piscine publique du Canada). Et ce n’est pas un peu de neige qui va empêcher les résidents du quartier de se dégourdir les jambes! Un sentier de ski de fond de près de 20 km longeant le Saint-Laurent relie le parc Arthur-Therrien à un autre parc de l’arrondissement voisin de Lachine.

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Verdun ? C’est à voir ! Avec une histoire riche et un présent bien vivant, le quartier vaut le déplacement. Voici quelques suggestions qui agrémenteront votre visite :

Mark Hamilton

Aime les promenades romantiques sur le mont Royal, les longues randonnées à vélo, les produits pour la barbe et les guides touristiques anciens. Il a la mauvaise habitude de tomber amoureux d’hommes dans des photos d’époque qui ont certainement déjà rendu l’âme depuis longtemps. Objectif de carrière : devenir flâneur professionnel. D’ici là, il passe son temps à écrire, à faire de la musique et à vagabonder.