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lundi 25 novembre 2024

Jean-Marc Lacoste * LaSalle et Verdun : le fou des oiseaux *

 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Jean-Marc Lacoste, ornithologue amateur, connaît chaque recoin du parc des Rapides à LaSalle.

À LaSalle et Verdun, beaucoup d’enfants ont dans leur coffre aux trésors des photos d’oiseaux signées Jean-Marc Lacoste. Il faut dire que ce dernier est une petite célébrité dans le secteur.

      
  •  
Stéphanie Morin
STÉPHANIE MORINLA PRESSE

Ancien député du Parti québécois (en 1976), commissaire scolaire et conseiller municipal, il est impliqué depuis des décennies dans le quartier qui l’a vu naître. Mais récemment, c’est par ses photos et ses vidéos d’oiseaux que l’homme de 71 ans se fait connaître. La Presse l’a accompagné dans sa ronde quotidienne.

Été comme hiver, il arpente le territoire pour observer la faune ailée. On peut le voir avec, au cou, l’appareil photo Canon qui a remplacé ses vieilles lunettes d’approche. Ses lieux de prédilection ? Le parc des Rapides, le parc Angrignon et le parc George-O’Reilly, le long des berges de Verdun. Chacun abrite des espèces différentes qui passent pour se nourrir, pondre leurs œufs, élever leurs oisillons…

« Il y a une telle quantité d’oiseaux dans le parc des Rapides ! D’ailleurs, on y voit encore plus de canards en hiver qu’en été. L’eau vive, les insectes, la présence d’arbres comme le peuplier deltoïde qui aide à la nidification : le mélange est parfait ! Au parc Angrignon, c’est différent, avec la présence de forêt et de marécages… » Au total, plus de 210 espèces d’oiseaux ont été recensées dans le seul parc des Rapides.

Plusieurs fois par année, Jean-Marc Lacoste fait des conférences dans des écoles primaires ou des camps de jour pour faire découvrir cette nature urbaine aux enfants. Il a toujours dans ses poches des petites photos d’oiseaux plastifiées qu’il distribue à la ronde. « Les élèves les échangent comme des cartes de hockey ! » Un grand héron contre un petit-duc maculé ? Un garrot à œil d’or contre un tyran tritri ? « Souvent, les enfants ont vu des vidéos d’oiseaux que j’ai faites et quand j’arrive en classe, ils me demandent des autographes ! » Il animait aussi jusqu’à tout récemment des capsules sur les oiseaux à la radio communautaire CKVL.

Sur la passerelle qui mène à l’ancien barrage d’Hydro-Québec, un couple l’arrête : saurait-il où se trouvent les petits canetons qui étaient dans le secteur la veille encore ? Plus loin, Jean-Marc Lacoste montre un grand héron caché dans les hautes herbes à une petite famille, avant de donner deux de ses célèbres cartes d’oiseaux aux enfants. Qui sait, l’homme a peut-être donné naissance à des vocations ornithologiques avec ses cartes magiques ?


« Je suis un amateur. Je fais tout ça bénévolement, juste pour le plaisir. D’ailleurs, les enfants me font découvrir des choses. Un jour, un enfant d’un camp de jour nous a montré un nid de geais bleus avec les oisillons dedans. Je n’avais jamais vu ça ! Il faut dire que j’ai l’émerveillement facile. »

Parfois, ma conjointe me dit que je vais finir par être saturé des oiseaux. Je ne sais pas. Je suis encore émerveillé de voir ma première paruline au printemps. 

Jean-Marc Lacoste

Le meilleur endroit ? C'est ici !

Fier représentant d’une lignée de sept générations de Verdunois, Jean-Marc Lacoste est convaincu que ce qu’il appelle « sa cour » reste le plus bel endroit du monde pour l’observation d’oiseaux. Il n’a jamais ressenti le besoin d’aller voir le plumage coloré des toucans du Costa Rica ou les ailes déployées des condors des Andes. « Beaucoup pensent que le jardin est plus vert ailleurs, mais pas moi… Ici, j’aime le calme, le paysage, le fleuve. »

Surtout qu’il lui arrive d’observer des spécimens rares, des oiseaux qui font fi de la géographie pour passer par Verdun et LaSalle. Un canard siffleur venu d’Europe. Un héron garde-bœufs qu’on voit davantage sous les latitudes tropicales. Un coulicou jaune. Des couples de harles huppés qui ont fait leur nid à LaSalle plutôt qu’en Gaspésie, où ils sont plus fréquents. Et, fin mai, un groupe de 20 grands hérons qui pêchaient en bande des chevaliers blancs pouvant peser jusqu’à 4 kg.

« Quand j’avais 11 ou 12 ans, je faisais du vélo dans le parc des Rapides et je ne remarquais même pas les hérons qui passaient au-dessus de ma tête. Ils étaient là, c’est tout. Aujourd’hui, je constate la chance immense d’avoir toute cette nature en ville, juste là, dans mon quartier… »

Pour consulter la vidéo de Jean-Marc Lacoste : 

https://www.youtube.com/embed/TeHKKPruQWI


Parc des Rapides à LaSalle 

Photos

 Martin Chamberland La Presse






mardi 2 juillet 2024

Le conférencier a fait découvrir plusieurs groupes d'oiseaux


Dans la revue de fin d'année du Cercle des ex-parlementaires de l'Assemblée nationale du Québec, on y retrouve la mention d'une conférence que j'ai tenue devant des membres du Club Lions de Verdun.
Merci au Club Lions et particulièrement à Georges Bossé
Texte et photographies de Gilles Dubien pour Explore Verdun Île-des-Soeurs



« Jean-Marc Lacoste s'adresse aux Verdunois au Club Lions »

Extrait:  Explore Verdun Île-des-Soeurs

Texte et photographies de Gilles Dubien pour Explore Verdun Île-des-Soeurs







Lien avec Explore Verdun Île-des-Soeurs

http://7jours.exploreverdunids.com/books/mdqg/?fbclid=IwAR17lA41kW06db0nfFbAocVNGsLXAXeWKTMpKujzMBCLjU-Aoy06F8ZuioI&mibextid=ykz3hl#p=36






lundi 1 juillet 2024

Rencontre à l'école Lévis-Sauvé à Verdun

 

Une agréable rencontre à l'école Lévis-Sauvé avec une classe de 6e année pour la projection d'une vidéo de 24 minutes sur les oiseaux et animaux de Verdun, LaSalle et Sud-Ouest. 






https://www.lapresse.ca/societe/2021-06-19/redecouvrir-montreal/lasalle-et-verdun-le-fou-des-oiseaux.php

LaSalle et Verdun : le fou des oiseaux - 

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

Jean-Marc Lacoste, ornithologue amateur, connaît chaque recoin du parc des Rapides à LaSalle.

À LaSalle et Verdun, beaucoup d’enfants ont dans leur coffre aux trésors des photos d’oiseaux signées Jean-Marc Lacoste. Il faut dire que ce dernier est une petite célébrité dans le secteur.

      
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Stéphanie Morin
STÉPHANIE MORINLA PRESSE

Ancien député du Parti québécois (en 1976), commissaire scolaire et conseiller municipal, il est impliqué depuis des décennies dans le quartier qui l’a vu naître. Mais récemment, c’est par ses photos et ses vidéos d’oiseaux que l’homme de 71 ans se fait connaître. La Presse l’a accompagné dans sa ronde quotidienne.

Été comme hiver, il arpente le territoire pour observer la faune ailée. On peut le voir avec, au cou, l’appareil photo Canon qui a remplacé ses vieilles lunettes d’approche. Ses lieux de prédilection ? Le parc des Rapides, le parc Angrignon et le parc George-O’Reilly, le long des berges de Verdun. Chacun abrite des espèces différentes qui passent pour se nourrir, pondre leurs œufs, élever leurs oisillons…

« Il y a une telle quantité d’oiseaux dans le parc des Rapides ! D’ailleurs, on y voit encore plus de canards en hiver qu’en été. L’eau vive, les insectes, la présence d’arbres comme le peuplier deltoïde qui aide à la nidification : le mélange est parfait ! Au parc Angrignon, c’est différent, avec la présence de forêt et de marécages… » Au total, plus de 210 espèces d’oiseaux ont été recensées dans le seul parc des Rapides.

Plusieurs fois par année, Jean-Marc Lacoste fait des conférences dans des écoles primaires ou des camps de jour pour faire découvrir cette nature urbaine aux enfants. Il a toujours dans ses poches des petites photos d’oiseaux plastifiées qu’il distribue à la ronde. « Les élèves les échangent comme des cartes de hockey ! » Un grand héron contre un petit-duc maculé ? Un garrot à œil d’or contre un tyran tritri ? « Souvent, les enfants ont vu des vidéos d’oiseaux que j’ai faites et quand j’arrive en classe, ils me demandent des autographes ! » Il animait aussi jusqu’à tout récemment des capsules sur les oiseaux à la radio communautaire CKVL.

Sur la passerelle qui mène à l’ancien barrage d’Hydro-Québec, un couple l’arrête : saurait-il où se trouvent les petits canetons qui étaient dans le secteur la veille encore ? Plus loin, Jean-Marc Lacoste montre un grand héron caché dans les hautes herbes à une petite famille, avant de donner deux de ses célèbres cartes d’oiseaux aux enfants. Qui sait, l’homme a peut-être donné naissance à des vocations ornithologiques avec ses cartes magiques ?


« Je suis un amateur. Je fais tout ça bénévolement, juste pour le plaisir. D’ailleurs, les enfants me font découvrir des choses. Un jour, un enfant d’un camp de jour nous a montré un nid de geais bleus avec les oisillons dedans. Je n’avais jamais vu ça ! Il faut dire que j’ai l’émerveillement facile. »

Parfois, ma conjointe me dit que je vais finir par être saturé des oiseaux. Je ne sais pas. Je suis encore émerveillé de voir ma première paruline au printemps. 

Jean-Marc Lacoste

Le meilleur endroit ? C'est ici !

Fier représentant d’une lignée de sept générations de Verdunois, Jean-Marc Lacoste est convaincu que ce qu’il appelle « sa cour » reste le plus bel endroit du monde pour l’observation d’oiseaux. Il n’a jamais ressenti le besoin d’aller voir le plumage coloré des toucans du Costa Rica ou les ailes déployées des condors des Andes. « Beaucoup pensent que le jardin est plus vert ailleurs, mais pas moi… Ici, j’aime le calme, le paysage, le fleuve. »

Surtout qu’il lui arrive d’observer des spécimens rares, des oiseaux qui font fi de la géographie pour passer par Verdun et LaSalle. Un canard siffleur venu d’Europe. Un héron garde-bœufs qu’on voit davantage sous les latitudes tropicales. Un coulicou jaune. Des couples de harles huppés qui ont fait leur nid à LaSalle plutôt qu’en Gaspésie, où ils sont plus fréquents. Et, fin mai, un groupe de 20 grands hérons qui pêchaient en bande des chevaliers blancs pouvant peser jusqu’à 4 kg.

« Quand j’avais 11 ou 12 ans, je faisais du vélo dans le parc des Rapides et je ne remarquais même pas les hérons qui passaient au-dessus de ma tête. Ils étaient là, c’est tout. Aujourd’hui, je constate la chance immense d’avoir toute cette nature en ville, juste là, dans mon quartier… »

Pour consulter la vidéo de Jean-Marc Lacoste : 

https://www.youtube.com/embed/TeHKKPruQWI


Parc des Rapides à LaSalle 

Photos

 Martin Chamberland La Presse







vendredi 1 mars 2024

PHOQUES EN VILLE - Une réalisation du GREMM -

 

Un phoque s'aventure au large de Verdun




Par: Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) 

Quatre espèces de phoque ont été observées à plusieurs centaines de kilomètres de leur milieu de vie habituel, dans la région métropolitaine de Montréal en 2020. Bien que de tels déplacements soient hors du comportement habituel de ces animaux, le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM) reçoit chaque année plusieurs signalements concernant des phoques s’étant aventurés par-delà l’estuaire du fleuve Saint-Laurent. «Malgré l’attention médiatique importante accordée à ces cas, ils ne sortent pas de l’ordinaire si on les compare à ceux d’autres années», selon Robert Michaud, coordonnateur du RQUMM. Retour et contexte sur ces cas de pinnipèdes hors de leur secteur habituel.

Les phoques urbains de 2020

L’année 2020 a commencé avec le signalement d’un phoque commun près de Verdun, Montréal. Un autre signalement pour un phoque commun, cette fois à Saint-Jean-sur-Richelieu, est parvenu au Réseau en février. Dans ces deux cas, les phoques sont repartis par eux-mêmes.

Un phoque barbu en bon état de chair avait été observé en juin dans une marina à Laval. Puis, au bout de quelques jours, le phoque n’a plus été revu.

Le 24 juillet, un jeune phoque à capuchon surprend les responsables du port de plaisance La Ronde, à Montréal. Les premières photos et vidéos de l’animal montraient un jeune individu âgé de quelques mois, en santé. Toutefois, au bout de deux semaines, le comportement de l’animal s’est mis à changer. Il s’est mis à passer plus de temps hors de l’eau, à perdre rapidement du poids, puis à avoir des écoulements au niveau des yeux. Sa présence sur le ponton ou la rampe de mise à l’eau le rendait plus à risque d’un incident. De plus, les humains ayant à passer à proximité de lui plus souvent étaient plus à risque d’une attaque ou d’une morsure. Le 12 aout, une équipe de vétérinaire de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal examine le phoque à capuchon. Son état de santé amène les vétérinaires à abréger ses souffrances en l’euthanasiant.

Le 12 aout, un deuxième jeune phoque à capuchon est observé à Saint-Ours, dans la rivière Richelieu. Selon les vétérinaires consultés, l’animal semble en bonne santé et en bon état de chair. Il est encore observé à l’occasion dans le secteur de Sorel-Tracy au moment de publier ce texte.

Qu’est-ce qui amène les phoques en région métropolitaine?

Souvent, ce sont de jeunes individus qui sont retrouvés en eau douce, loin de leur habitat naturel. Plusieurs pistes peuvent expliquer leur présence, et il est possible que ce soit une combinaison de facteurs. S’agit-il d’un comportement exploratoire motivé par la curiosité? Est-ce le résultat d’une recherche de nouveaux territoires en raison d’une augmentation de la population ou d’une diminution des stocks de nourriture? Ou l’escapade est-elle plutôt due à une maladie ayant pour effet de désorienter le phoque? Dans tous les cas, les phoques cessent généralement d’être observés au bout de quelques jours, voire semaines sans qu’une carcasse soit retrouvée par la suite. On peut donc supposer que plusieurs de ces animaux repartent vers leur habitat naturel.

Pourquoi signaler un phoque hors de son secteur habituel?

Les signalements permettent aux répondants de faire de la sensibilisation ciblée pour assurer une cohabitation harmonieuse entre le phoque vagabond et les gens susceptibles de le croiser. En effet, le principal danger auquel font face ces phoques est la présence des humains et leurs activités.

Soit, ces animaux sont assez bien adaptés à l’eau douce. Mais comme ils se retrouvent dans un environnement complètement différent de celui auquel ils sont habitués, il est important de les signaler au RQUMM, pour qu’un suivi de leur état de santé soit effectué. Dans certains cas, le phoque peut être déplacé.

Finalement, Les signalements permettent également au RQUMM de faire un suivi à travers le temps des nombres de phoques observés hors de leur secteur habituel. On peut ainsi remarquer si un nombre anormalement élevé de pinnipèdes hors de leur secteur habituel est observé ou mesurer une différence dans la présence de certaines espèces.

Bien cohabiter avec ces visiteurs occasionnels dans les grandes villes du Québec

  • Il est normal qu’un phoque sorte hors de l’eau. Ne tentez pas de le repousser à l’eau ni de l’arroser. Il n’en a pas besoin.
  • Gardez vos distances (au moins 50 mètres) pour que le phoque puisse se reposer et se déplacer sans entraves.
  • Il est illégal de manipuler un phoque, de le forcer à retourner à l’eau ou d’interagir avec lui d’une quelconque façon.
  • N’essayez pas de le nourrir. Sa survie dépend de sa capacité à s’alimenter par lui-même de proies fraiches.
  • Si vous êtes sur l’eau en bateau, soyez encore plus vigilant qu’à l’habitude pour éviter d’entrer en collision avec le phoque ou de trop l’approcher.
  • Attention! Un phoque peut se déplacer rapidement et être imprévisible. C’est un animal sauvage puissant qui peut mordre et transmettre des maladies.
  • Tenez les chiens en laisse. Un chien se promenant librement risque de s’approcher du phoque, ce qui augmentera son stress et provoquera des réactions d’agressivité qui pourrait blesser le phoque ou votre animal de compagnie. Les phoques et les chiens peuvent aussi se transmettre des maladies.

lundi 1 janvier 2024

4 janvier 2017 - Un phoque s'aventure au large de Verdun - Le Devoir Alexandre Shields

 Phénomène rare dans la région de Montréal : un jeune phoque a été filmé lundi le 2 janvier, alors qu’il se reposait sur les glaces du fleuve Saint-Laurent, à Verdun.

Une vidéo publiée sur le site flickr par un vidéaste amateur, Jean-Marc Lacoste, montre l’animal étendu sur des glaces à la dérive. Contacté par Le Devoir, M. Lacoste a précisé que le phoque se trouvait alors entre le Parc des rapides et l’île des Soeurs, non loin du boulevard LaSalle.


Vidéo: 



Selon le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins (RQUMM), il s’agirait d’un jeune phoque commun, une espèce qui vit toute l’année dans les eaux du Saint-Laurent. L’animal ne serait pas en difficulté et il peut survivre en eau douce.

Ce jeune pinnipède se trouve toutefois loin de son territoire habituel. L’espèce fréquente en fait essentiellement les eaux de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, qui sont situées à des centaines de kilomètres en aval de Montréal. Sa population y est estimée, selon des données fragmentaires, à seulement 2600 individus.

Le phoque commun est le plus souvent observé en mai et juin, au moment où les femelles mettent bas sur les rives du Saint-Laurent. Même si la loi fédérale interdit d’importuner un mammifère marin, il est alors fréquent de voir des gens harceler ces animaux en croyant venir en aide à un jeune phoque en difficulté.

Phoques à Montréal

Si elles sont relativement rares, quelques observations de phoques ont néanmoins été recensées dans la région de Montréal au cours des dernières années. En août 2014, un jeune phoque à capuchon a ainsi été observé dans le secteur du Vieux-Port, mais aussi à Longueuil.

Le RQUMM a aussi reçu, au fil des ans, plusieurs signalements pour de jeunes phoques à capuchon, appelés « dos bleus », qui se trouvaient dans la région de Montréal, notamment sur l’île Sainte-Hélène. Une situation pour le moins inhabituelle, puisque cette espèce vit surtout dans les eaux autour de Terre-Neuve, voire dans l’Atlantique Nord.

Dans un cas de « dos bleu » signalé à Longueuil, des passants avaient tenté de nourrir l’animal avec des croustilles, des hot-dogs et des frites. Le phoque a finalement été euthanasié, ce qui est rarissime.

D’autres cas inhabituels signalés dans le Saint-Laurent font plutôt sourire. En 2013, un phoque barbu, reconnaissable à ses longues moustaches, a élu domicile dans la marina de Sillery, à Québec, en plein été. Ce mammifère vit pourtant habituellement dans les eaux de l’Arctique.

Une opération a donc été lancée pour réimplanter l’animal, qui a été capturé, puis relâché au large de Tadoussac. On espérait ainsi qu’il retrouve le chemin de son milieu naturel. Quelques jours plus tard, le RQUMM a reçu un appel. Le phoque barbu était de retour à Sillery.

lundi 9 octobre 2023

Nouveau couloir de biodiversité à Verdun

 




Lien Explore Verdun - Île-des-Soeurs

https://online.fliphtml5.com/rfiuj/zvfz/#p=7


Marie-Claude Durand Hydro Québec, 

Jean-Marc Lacoste ambassadeur de la biodiversité à Verdun, 

et la mairesse de Verdun Marie-Andrée Mauger